HomeChroniquesLanterns On The Lake : Beings, un enivrant troisième album

Lanterns On The Lake : Beings, un enivrant troisième album

Lanterns on The Lake

Après les excellents Gracious Tide, Take Me Home et Until The Colours Run, revenir avec un troisième album n’était pas chose aisée pour les anglais de Lanterns On The Lake. Mais une fois encore, ils ont réussi le pari et ont su prouver l’étendue de leur maîtrise musicale. Dans les bacs depuis le 13 novembre dernier, Beings est un véritable petit bijou sonore.

Lanterns On The Lake, c’est un univers sombre sur lequel se dessine une petite lumière, une note de poésie. C’est le genre de musique que l’on se plait à écouter le soir au coin du feu, recroquevillé sur soi, le temps de se laisser bercer. Et Beings ne manque pas de se placer dans la lignée de ces prédécesseurs en nous transportant au creux de cet univers intimiste plein de noirceur mais où perce encore une pointe d’espoir.

Voyage mélancolique au grès de ses dix titres, l’opus regorge d’instants de beauté. S’ouvrant sur des expérimentations sonores, Of Dust & Matter nous plonge d’emblée dans cette ambiance brumeuse et prenante où perce avec émotion et talent la voix d’Hazel Wilde. Le piano constitue la ligne directrice de l’album, se posant avec délicatesse en trame de fond sur laquelle se greffent multiples instruments dans une orchestration puissante et enivrante. On se délecte ensuite en retrouvant leur single Faultlines, fascinant tourbillon musical. Puis, le rythme s’apaise sur The Crawl pour atteindre l’instant de grâce de Send Me Home ; ballade au piano qui nous laisse admirer comme il se doit ce merveilleux timbre de voix, nous touchant au plus profond de nous.

Et si l’album reste majoritairement assez proche des précédentes productions, cela ne l’empêche pas de se laisser aller à quelques expérimentations musicales, comme les envolées de guitare électronique sur Through The Cellar Door. Surprenant mais particulièrement efficace. Stepping Down va plus loin encore dans l’innovation en se penchant vers la musique électronique, nous captivant par son caractère atmosphérique. Mais la véritable pièce maîtresse de Beings est le titre éponyme, sorte d’apogée parmi ces dix titres. L’instrumentalisation prend ici sa pleine puissance, maîtrisée de bout en bout sans aucune fausse note. Après quarante minutes que l’on n’aura pas vu passer, l’album se clôt sur Inkblot, morceau exclusivement instrumental qui s’évapore en douceur.

Loin de tomber dans le répétitif, Lanterns On The Lake parviennent à nous séduire une nouvelle fois, et Beings est très probablement l’album phare de leur discographie.

www.lanternsonthelake.com
www.facebook.com/LanternsOnTheLake
 
 

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Etudiante, je suis une passionnée d'art, et plus particulièrement de musique et de cinéma. Attirée par le milieu du journalisme et de la communication, j'aime partager mes petites découvertes artistiques avec les autres.

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