Chez nous, Pierre Lapointe bénéficie d’une tranquillité relative. Un statut de chanteur étranger alors même qu’il parle français et connaît Paris comme sa poche. Pierre Lapointe est avant tout canadien, québécois dont la carrière là-bas en ferait jalouser plus loin.
L’été dernier, France Inter lui a offert une pastille où il s’amusait à reprendre seul, ou accompagné, des classiques de la musique française. De la variété comme nous savons si bien faire. On ne devrait pas le dire à haute voix, mais on aime tous ça. Et lui aussi.
Cet intérim lui a sans doute donné l’envie de s’approprier encore plus celle que lui-même décrit comme sa deuxième ville : Paris. Il a enregistré un album dans notre capitale. Un condensé de sa carrière remis d’actualité puisqu’on retrouve des titres déjà connus de celles et ceux qui suivent le type. Ce choix risque de décevoir son public fidèle en France mais qui devrait sans doute lui permettre de conquérir les autres, qui restent encore trop nombreux. L’album est également composé de quelques reprises qui figurent sans nul doute au patrimoine de la chanson française.
L’album a pour nom Paris Tristesse et s’annonce déjà comme très différent de l’album Punkt, le dernier en date. Prévu pour dans un mois, il est d’ores et déjà disponible en pré-commande, accompagné de deux titres en avant goût : « C’est extra » et « Je déteste ma vie ». Plusieurs concerts sont également à prévoir et un grand dossier lui ai consacré dans le dernier numéro de Longueurs d’Ondes dont il fait la couverture.
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