© Sophie Hervet.
Pas de grand saut dans le passé cette fois, mais simplement un retour en décembre dernier pour découvrir le troisième album de The Marshals intitulé AYMF Session.
A la fin des années 2000, le guitariste chanteur Julien Robalo et son acolyte le batteur Thomas Duchezeau, commencent leur périple musical. A leurs notes musicales vient se greffer l’harmonica de Laurent Siguret sur cet opus en marge du paysage musical français. Car si le groupe est basé dans la ville française de Moulins, leur son n’en est pas moins américain. Les trois compères prennent leur matos et nous emmènent sur la route 66 d’une Amérique mythique où, tels des marshals, ils viennent imposer leur autorité sonore. Alors imaginez-vous accoudés à un bar de saloon, sirotant votre boisson prés d’un Jukebox déversant les sons de AYMF Session.
Dès le titre d’ouverture Oh Baby, le groupe nous plonge dans un blues-rock vintage au sein duquel on se laisse entraîner par des sonorités un peu « sales » mais parfaitement maîtrisées. On s’imprègne rapidement de ce rythme un peu traînant et on se délecte de l’harmonica venant rehausser les accords de guitare, comme une évidence. Le caractère un peu cow-boy finit de nous convaincre, si cela n’avait pas déjà été le cas, sur Sugar. Sillonnant entre du John Mayall et du Black Pistol Fire, The Marshals marche également dans les pas du grand Jimi Hendrix en reprenant délicieusement son titre Crosstown Traffic.
Tout au long de ces sept pistes, on se plaît à se laisser porter par ce côté un peu old et ricain. A savourer sans modération.
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