Cold War Kids a dix ans ! Pour fêter ça, les Californiens nous livrent un cinquième album, plus d’un an après Dear Miss Lonelyhearts. Hold My Home sera dans les bacs le 27 octobre et on vous en propose dès aujourd’hui un avant-goût avant sa sortie.
Bien que l’album ne soit pas encore paru, le groupe a déjà dévoilé plusieurs de ses titres, à commencer par All This Could Be Yours. Premier titre de l’album, c’est également celui que le groupe a choisi pour son clip en noir et blanc. On adhère sans difficultés à leur univers musical dès les premières notes de piano. On s’échauffe doucement aux sons saccadés de la batterie tout en appréciant le timbre de voix de Nathan Willett. Avec son rythme entraînant et son refrain entêtant, All This Could Be Yours constitue une belle entrée en matière.
First continue de nous faire bouger avec son rock maîtrisé, orné d’une ligne de synthé et de claquements de mains aux accents nostalgiques de ces soirs d’été. Cette impression se retrouve un peu plus loin sur la piste Drive Desperate, vision cinématographique d’une virée sur la route toujours marquée par des synthétiseurs et des chœurs pleins d’espoir . Entre temps, notre périple musical nous amène à travers les riffs d’une guitare électrique sur Hot Coals et vers un rock plus saturé musicalement avec Hotel Anywhere.
Puis, le rythme semble se calmer un peu sur le titre Go Quietly, beau morceau porté par la guitare, les quelques notes d’un synthé et la voix de Nathan Willett qui se veut plus claire, aiguë mais toujours aussi maîtrisée. S’en suit l’apaisant Nights & Weekends, avant de s’animer de nouveau sur le titre éponyme de l’album et sur Flower Drum Song marqué, comme son nom l’indique, par la batterie.
Enfin, l’album se clôt de manière douce, bercé par les touches du piano de Harold Bloom et par les allures de fin de Hear My Baby Call. La fin d’une virée musicale au pays du rock façon Cold War Kids.
Son sens du rythme rock et la justesse de sa maîtrise instrumentale font de Hold My Home un album à ne pas manquer cet automne ! De quoi prédire encore, on l’espère, de belles et longues années à Cold War Kids.
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