Formé depuis trois ans seulement, Pethrol a déjà trois EP à son actif et s’apprête à sortir un premier album à l’automne prochain. L’occasion de découvrir ou redécouvrir le dernier opus des français, GoldMund, sorti en 2014 et dont est extrait l’excellent Howling Wolf que Thylacine s’est ensuite plu à remixer.
Visuellement, ce qui caractérise le duo est l’absence de couleurs, ce qui se traduit aussi dans sa musique. En effet, l’esthétique en noir et blanc illustre comme il faut la dualité de Pethrol ; des mélodies assez sombres (Hades Underground) contrebalancées par le lyrisme et la magnifique voix d’Héloïse qui nous éblouie dès les premières secondes de Howling Wolf. Mais le choix du noir et blanc, sans pour autant devenir grisâtre et fade, c’est aussi la volonté de rester dans quelque chose de minimaliste ; c’est aller à l’essentiel sans s’encombrer d’artifices. Et autant dire que cela est efficace. En douze minutes seulement, on a succombé au charme de Pethrol, à sa force attractive, et à sa musique électronique aux allures new-wave. Une petite réussite que le duo doit également à son parolier – et manager – de l’époque, Guillaume Héritier. GoldMund se termine – un peu trop rapidement à notre goût – sur le dansant The end of GoldMund ; de quoi nous donner envie d’appuyer sur play encore et encore.
On ressort de cette écoute plus impatients qu’on ne l’était déjà à l’idée de pouvoir avoir, avant la fin de l’année, leur premier album entre nos mains !
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