Après nous avoir ensorcelés avec deux premiers EP, Run Back to Never et Killing Lotus, The Living Gods of Haiti est de retour avec un premier album dans les bacs depuis le 26 août dernier. Et autant dire que le duo, constitué du compositeur et producteur français Marc Collin et de la chanteuse anglo-syrienne Rebekah, continue son chemin en beauté avec Bone Dry.
Pas de réelle surprise à la première écoute ; la formation reste fidèle à la veine musicale qu’elle avait commencé à exploiter dans ses deux premiers opus, nous plongeant ainsi au sein d’un mystérieux univers. Marc Collin et Rebekah vont même jusqu’à accentuer l’aura mystique qui semble envelopper leur musique, nous faisant alors ressentir des sensations nouvelles et fascinantes. C’est donc avec un plaisir non caché que l’on retrouve les précédents morceaux du duo, dont les excellents et vibrants Killing Lotus et The Hunt, The Harvest, The Sea, tout en partant à la découverte de nouvelles pépites.
Sur Bone Dry, rythmes tribaux et culture persane sont encore une fois à l’honneur, nous faisant frémir à chaque battement de percussion. Et par dessus cette instrumentalisation particulièrement efficace et envoûtante, Rebekah, tel un serpent, vient murmurer de captivantes paroles au creux de notre oreille pour mieux nous faire succomber. Le résultat est un Perfect Nectar, comme l’annonçait le titre d’ouverture, et nous donne l’impression d’avoir été transportés au beau milieu de paysages sauvages et orientales.
Un petit délice déracinant.
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