Les valises sont rangées, photos et cartes postales trônent sur le bureau en souvenir des vacances ; la rentrée est là. Mais l’été n’est pas pour autant terminé ; des journées ensoleillées sont encore à prévoir, soutenues par le rythme agréablement enjoué du nouvel album de The Kooks, Let’s Go Sunshine. Une invitation au lâcher prise à savourer sans modération.
Ces dernières semaines, les quatre Anglais n’ont cessé de nous régaler en dévoilant régulièrement de nouveaux morceaux. Toujours plus maîtrisés et accrocheurs, ces titres, dont les géniaux Four Leaf Clover ou Fractured and Dazed, nous laissaient présager un très beau cinquième opus. Et ça n’a pas manqué ; disponible depuis le 31 août dernier, Let’s Go Sunshine nous a vite séduits.
Depuis la sortie de son premier album Inside In / Inside Out en 2006, le groupe a connu des hauts et des bas. Leurs excès étaient connus, deux des membres fondateurs sont partis et même leur musique ne sonnait plus pareil. Listen avait fait preuve d’originalité au sein de la discographie du groupe, mais il manquait ce petit quelque chose qui fait d’un album de The Kooks, un album de The Kooks. Avec Let’s Go Sunshine, les quatre musiciens semblent avoir réussi à se poser, à retrouver leur identité et c’est ce qui permet à ce nouvel opus d’être une aussi grande réussite. Les fans de la première heure peuvent donc être rassurés ; The Kooks a appris de ses faux pas et s’est relevé avec brio.
De l’intro à No Pressure, un air de nostalgie semble flotter sur ce cinquième album ; ça sent bon la musique de leurs débuts. Mais on ne tombe jamais pour autant dans le pathétique, car Let’s Go Sunshine se veut avant tout positif. Il ne s’agit de se remémorer avec regret les débuts, mais plutôt de retrouver cette identité pour mieux évoluer. Si les rythmes de guitare et la voix Luke Pritchard rappellent les premiers titres du groupe, l’énergie qui se dégage des chansons permet à Let’s Go Sunshine d’être un album d’aujourd’hui.
Difficile de dire quel titre séduit plus qu’un autre ; que ce soit All the Time, Chicken Bone, Initials for Gainsbourg ou encore Picture Frame, chaque morceau est un vrai régal. A noter également la présence d‘Honey Bee, un titre en duo avec Bob Pritchard, père du chanteur. Décédé quand Luke était encore enfant, Bob Pritchard était un musicien jouant dans un groupe de country. Grâce aux bandes enregistrées par son père, Luke a pu réaliser son rêve, celui de faire un titre avec lui. Un joli moment. On sort de cette petite heure d’écoute revigoré, avec cette sensation d’avoir fait le plein d’énergie pour affronter la rentrée avec bonne humeur.
A noter également que The Kooks sera en concert au Zénith de Paris le 06 avril 2019 ; la billetterie ouvrant ce 07 septembre.
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