Jeune violoniste de 23 ans, Samifati a suivi un parcours très classique d’un étudiant de conservatoire. Le 26 mai, il sortait son premier EP, Chaï. On y découvre un mélange savoureux.
Pas évident de renouveler le monde du hip-hop et de l’électro lorsqu’on joue du violon. Pourtant, cet instrument a de sérieux arguments. L’ouverture de Chaï vous embarque dans un voyage onirique et charnel. Votre peau la première réagira aux mélodies et à leur voltige.
Il serait bien trop facile de diriger les amateurs de thé à venir découvrir l’univers oriental parfois asiatique du musicien. Purement instrumental, avec des loops vocales ici et là, Chaï s’inscrit dans un environnement qui devrait séduire celles et ceux qui ont apprécié l’album phénomène des C2C, Tetra. Lorsqu’on écoute « Jasmin » ou « Rose », c’est un peu de « FUYA » ou de « Arcades » qu’on retrouve.
Les quatre titres qui composent cet EP ont une belle logique. Le tout est accompagné sur scène de vidéos manipulées avec soin par Axel Vanlerberghe. Pour preuve, on découvre le clip qui accompagne « Lotus » tourné dans une réserve d’eau située à vingt mètres de profondeur. Le résultat est mystique, on rêve de voir le lieu, et surtout d’y voir Samifati.
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