Nous avons récemment eu la chance d’échanger avec le groupe anglais Nothing But Thieves, dont le premier album éponyme est disponible depuis le mois d’octobre ! Au programme de la discussion : inspirations, tournée, projets futurs…
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> Vous étiez en concert en France il y a quelques temps, après les attaques dont Paris a été victime, comment cela s’est passé ?
Il y avait une atmosphère unique. On était un peu nerveux de ne pas savoir comment les gens se sentaient et si tout le monde était prêt à profiter du spectacle après les événements traumatisants. Nous ne savions même pas nous même si nous serions bien et si nous allions profiter de notre propre concert. Mais notre stress a été complètement éclipsé par la foule parisienne qui voulait profiter de la soirée et ne pas être effrayée. C’était incroyable à voir. Une excellente soirée.
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> Quand serez-vous de retour à Paris ?
Nous serons de retour à l’occasion d’une tournée européenne en mars.
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> Si vous deviez choisir une seule salle de concert en France, où aimeriez-vous vous produire ?
Ce serait l’Olympia !
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> Vous dites que vous réalisez votre musique avec les sons de la vie de tous les jours. Tout peut réellement être source d’inspiration pour vous ?
Je pense vraiment que tout ce qui nous entoure peut être inspirant : les gens, les événements, les livres, les films, vous… Il s’agit juste d’ouvrir ses yeux et ses oreilles à ça et se laisser imprégner.
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> Pourquoi avoir choisi l’autoproduction pour votre EP Graveyard Whistling ?
Il a été autofinancé parce que nous n’avions pas de contrat avec un label à ce moment-là. Je pense que c’est une bonne chose pour les groupes de commencer de cette façon.
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> Que pensez-vous des retours concernant votre premier album ?
C’est une vraie leçon d’humilité. Tu ne sais jamais à quoi t’attendre, quand tu écris, tu ne sais jamais si quelqu’un va écouter ou si des gens vont venir à tes concerts. Mais je pense que le doute vous rend plus intelligent et difficile, ce qui signifie que nous avons travaillé très dur et passé beaucoup de temps à créer cette production dont nous sommes fiers.
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> Vous avez déjà créé quatre clips pour ce premier album, d’autres vidéos sont-elles prévues ? Si oui, pour quels titres ?
Nous avons actuellement un nouveau single qui va sortir au Royaume-Uni, intitulé If I Get High. Nous pensons juste à la vidéo pour le moment. Je pense que ça va être quelque chose de spécial.
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> Quels sont vos projets pour le futur ?
Tourner, tourner et tourner encore plus cette année. Continuer d’écrire et nous espérons ne pas perdre nos copines et voir nos familles entre les deux. Nous sommes très excités à propos de cette année à venir. Soyons honnête, le but ultime est d’être le plus grand groupe de la planète. Et tout groupe qui dit le contraire ment.
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> Conor, ta voix produit beaucoup d’émotions, où puises-tu ton inspiration ?
Je peux dire honnêtement que je suis très inspiré par des chanteurs comme Jeff Buckley, Thom Yorke, Ray Charles et Robert Plant etc mais je pense que c’est juste quelque chose que j’ai trouvé en moi. Je ne pense pas que vous pouvez apprendre à avoir de la passion dans la voix, c’est quelque chose que vous avez à l’intérieur et quelque fois c’est juste un peu masqué. Mais avoir la capacité de lâcher prise et de tout sortir c’est tout pour moi. C’est guttural. J’aime ça et quand je prends le micro c’est comme relacher une balle antistress dans ta main, que tu as retenu toute la journée.
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> Est-ce que votre album est disponible en version vinyle ?
Oui il l’est et pour une quelconque raison (dont nous sommes fiers), il s’est classé numéro 1 au Royaume-Uni !
Un grand merci au groupe Nothing but Thieves, à qui nous souhaitons une année 2016 à la hauteur de son talent.
www.facebook.com/NothingButThieves