En ce mois de décembre, nous avons eu la chance d’échanger avec Simon Mimoun, chanteur du groupe Debout sur le Zinc, dont le dernier album est disponible depuis le 25 septembre. Au programme de la discussion : composition, carrière, live et projets futurs…
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> Bonjour Debout sur le Zinc ! Votre album eldorado(s) est disponible depuis le 25 septembre. Êtes-vous satisfaits des retours que vous avez eu le concernant ?
Nous sommes très satisfaits des retours du public oui, quant aux retours des médias nationaux c’est autre chose !
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> Vous êtes sept dans le groupe, comment se passe le travail de composition, qui prend les décisions finales… ?
Les auteurs amènent des chansons parfois embryonnaires, parfois terminées mais nous les réarrangeons en groupe en général avec notre son et les sensibilités de chacun ; c’est le vote ou le dernier qui reste debout après la bagarre qui tranche ;) !
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> Avec 20 ans de carrière, comment arrive-t-on encore à se ré-inventer ? Où puisez-vous votre inspiration ?
Debout est une entité qui a sa vie propre et réclame d’avancer sans cesse pour survivre ; l’inspiration vient sans doute de nos désirs personnels confrontés à ceux des autres membres, une fois tordus, passés au crible, ils sonnent comme nous sommes.
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> Vous êtes actuellement en tournée, avec de nombreuses dates jusqu’en mars et d’autres à venir… Comment cela se passe-t-il ?
Très bien encore une fois !
Les gens sont généreux avec nous, et nous réassurent sans cesse sur l’intérêt du groupe dans le paysage musical français ; c’est très très beau à voir et à vivre.
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> Vous avez sorti le clip de J’ai Vu La Lumière fin novembre, vous penchez-vous déjà sur la réalisation de d’autres clips issus d’eldorado(s) ?
Quelques chansons sont déjà filmées (Lampedusa sur scène , Le train… d’autres suivront sans doute).
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> Quels sont vos projets futurs ? Avez-vous déjà commencé à composer d’autres morceaux pour une future production ?
Pour ma part oui, mais l’avenir est bien là où il se trouve ; nous vivons la tournée avec délectation et c’est une des joies qui fait le charme de notre métier de cigales.
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> Le groupe a connu quelques changements au niveau de sa composition, comment s’intègre-t-on à un groupe qui a déjà un long passé derrière lui ?
Je ne pense pas qu’il soit trop dur de s’intégrer à Debout sur le Zinc. Nous nous agrégeons d’ailleurs depuis des années des gens qui deviennent nos amis et en vingt ans, très peu nous ont quittés finalement ! Mais le secret pour s’intégrer tient sans doute dans des valeurs communes et dans un mélange de franchise, de dialogue et de compromis.
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> Votre titre La Pleureuse aborde la condition féminine. Est-ce un sujet qui vous touche particulièrement ?
Oui bien sûr c’est il me semble le B.a.-ba. Les femmes représentent plus de la moitié de l’humanité… Qui peut vraiment ne pas être sensible à cela ??
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> Votre album a été réalisé par Edith Fambuena, qui a notamment travaillé avec Etienne Daho, Jane Birkin, La Grande Sophie, Jacques Higelin, Hubert-Félix Thiéfaine… comment s’est passée la collaboration ?
Edith est créative et attachante. Elle a parfois changé nos morceaux de fond en comble pour en retrouver l’essence. Il faut aussi saluer le travail de mix d’Antoine Gaillet sans qui rien n’aurait été possible.
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> Et pour terminer, la petite question bonus : quel est l’album que vous écoutez le plus sur les routes actuellement ?
On écoute tous des choses très différentes ! Moi, j’adore en ce moment My Brightest Diamond – This Is My Hand par exemple.
Merci Simon !
Debout sur le Zinc sera en concert à l’Orange Bleue à Vitry le François, ce soir samedi 12 décembre, à la Laiterie à Strasbourg le 16 décembre, à Château Rouge à Annemasse le 12 février, à La Cave à Musique à Mâcon le 19 février, au Quattro à Gap le 26 février, à l’Usine à Istres le 27 février, au Théâtre Municipal de Denain le 04 mars et à la Boite en Zinc à Chanteix le 30 avril !