Il y a toujours un défi à apporter de la nouveauté à une interview. Pour cela nous avons décidé de nous adapter à Nouvelle Vague en proposant une série de questions issue d’interviews cultes remises au goût du jour !
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> (Echo and the Bunnymen 1986) : Est-ce que les nouvelles technologies ont changé votre approche de la musique ?
Marc : Oui moi complètement, quand j’ai commencé avec mon premier groupe de musique, j’ai démarré avec un synthé et qui disait synthé disait mec qui devait s’occuper du matos, donc je gérer l’enregistrement. Du coup le matériel évoluait, il fallait racheter un synthé tous les 2 ans. Ensuite je suis passé au sampler, ensuite l’Atari, etc… alors qu’un batteur ou un guitariste ne change pas vraiment de matériel, ce qui fait que pendant longtemps ça a été une course.
Olivier : Moi j’ai connu l’analogique. Aujourd’hui avec le numérique on devient autonome on peut créer un studio à moindre coût.
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> (Jean Luc Godard 1963) : Qu’est ce que vous pensez de la critique ?
Oliver : C’est un mal nécessaire qui fait du bien parfois. Ça fait parti du sport !
Marc : Les gens ne sont plus influencés par les critiques. En même temps je regrette cette époque où une plume pouvait faire vendre des disques ou des films ! Même si c’était à double tranchant. Je me souviens qu’on achetait les disques parce qu’un journaliste avait encensé un album ! Aujourd’hui je pense surtout que les plumes sont devenues molles, corrompues.
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> (Gainsbourg 1985) : La provocation est-elle un luxe ou une nécessité pour créer une bonne reprise ?
Marc : Oui. D’ailleurs sur le premier album on était limite.
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> Un coté sale gosse ?
Marc : Oui. En plus le premier album a été fait en 1 mois de façon « simple », guitare-voix. Nous avons vraiment trouvé notre rythme avec le second, qui était plus travaillé.
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> (Ian Curtis 1979 ) : Que pensez-vous de la musique actuelle ?
Olivier : Moi je furète ! Pour trouver les perles rares
Marc : Moi j’écoute les émissions de Michka Assayas. Je les mets dans ma playlist, mais je n’ai pas le réflexe d’aller écouter l’œuvre entière. Je consomme en playlist, ce sont les compilations K7 2.0.
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> (Les Clash 1979) : Existe-t-il une idéologie à travers vos choix de reprises ou est-ce exclusivement musical ?
Marc : C’est musical, on ne part pas du texte. Pour la petite signature, quelqu’un avait écrit à la fin de l’écoute du 1er album : « c’est comme refermer un livre triste sur une plage en été« . On part de l’émotion uniquement.
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Un grand merci à Nouvelle Vague de s’être prêté au jeu !
