Marvin Jouno : un nom peut-être encore un peu confidentiel, mais qui ne devrait pas le rester bien longtemps.
Pop savamment orchestrée, annotée d’électro moderne, délicate et parfaitement maitrisée, la musique de cet artiste surprenant se joue des codes pour prendre place au sein d’un univers soigné, influencé par le cinéma. Marvin Jouno, avant de dévoiler ses talents musicaux, était décorateur dans le cinéma. Tout s’entrecroise. Le français, à travers sa pop music et ses textes travaillés, scénarise sa propre vie.
Accompagné d’Angelo Foley (Christine And The Queens, Yanis…) et d’Agnès Imbault, pianiste, Marvin Jouno livre un premier EP qui pose les fondements d’un album à venir début 2016. Intitulé Ouverture, ce premier véritable EP a pris neuf mois pour exister. Alliant modernité des productions à l’anglaise et une stylistique textuelle très mélodique et surtout en français, le chanteur réalise avec brio le pari d’un équilibre juste et sans faille. En quatre titres, il offre une « ouverture » vers une atmosphère aux multiples saveurs. Avalanche d’émotions, voyage, souvenirs, amour, temps qui passe… Marvin Jouno cavale au grès des morceaux, nous entrainant avec lui dans cette course teintée d’élégance et d’harmonie. Audace, puissance, mais aussi romantisme, lyrisme… Tout y est, mais surtout tout s’y construit. L’artiste se dévoile au cours d’un EP noble et efficace, qui laisse présager un album délectable.
Prévu pour le mois de juillet, l’EP peut d’ores et déjà s’apprécier grâce à un premier clip mis en ligne la semaine dernière. Découvrez, sans plus attendre, le charme d’Ouverture avec le premier single Quitte A Me Quitter et sa vidéo réalisée par Colin Solal Cardo.
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Photos © Silvia Grav
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