Nous l’attendions avec impatience, le premier album de Carl Barât, co-leader de The Libertines, accompagné de ses Jackals est enfin sorti !
Dévoilé le 16 février dernier, Let It Reign signe un renouveau dans la carrière de l’artiste. D’abord envisagé comme un album solo, ce dernier se trouve être finalement un travail de groupe. Carl Barât n’appréciant plus sa seule compagnie, il choisit de recruter des musiciens en ligne. Il s’entoure de Jay Bone à la batterie, de Billy Tessio à la guitare et d’Adam Claxton à la basse. Carl Barât & The Jackals est alors créé et le groupe répète et compose ensemble, pendant de longs mois. Jusqu’à la sortie de Let It Reign.
Disque à l’énergie purement punk rock, porté par la présence de la guitare sur la totalité des titres, Let It Reign est introduit par un Glory Days acide, saturé, qui annonce la couleur dès les premières notes. S’ensuit le morceau Victory Gin, qui, en plus de ses guitares électriques menaçantes, révèle des notes de cuivres apportant une touche vintage inattendue. Tout au long de l’album, Carl Barât & The Jackals fait exploser le rythme et nous entraine dans une course follement rock’n’roll. Le sixième morceau March Of The Idle et son refrain qu’on ne peut s’empêcher de scander à notre tour en sont la preuve. Quelques titres permettent de reprendre son souffle, comme c’est le cas avec la ballade Beginning To See, qui marque une pause dans l’énergie quelque peu dévastatrice de l’opus. Mais quel plaisir ! Carl Barât et ses nouveaux compagnons livrent là une première production fortement réussie, qui prouve que le chanteur renoue avec le rock, le vrai. Let It Reign se clôt avec brio sur Let It Rain, autre morceau plus doux, qui s’accompagne de chœurs harmonieux offrant une atmosphère quelque peu théâtrale, majestueuse à la dernière piste d’un album flamboyant.
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