Lors de l’édition 2019 des Rockomotives à Vendôme, nous avons eu la chance de pouvoir échanger avec Ladylike Lily. Après plusieurs opus où elle a navigué entre folk et pop, entre anglais et français, elle s’est lancée il y a deux ans dans un projet jeune public. Intitulé Echoes, ce conte s’est développé sous forme de livre-album, puis de spectacle pour faire rêver les petits comme les grands. Nous avons pu discuter avec Ladylike Lily, quelques heures après sa représentation, de l’importance de ce projet dans sa carrière, et de ses envies pour la suite.
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> Bonjour Ladylike Lily ! Tu as joué tout à l’heure la deuxième version de ton spectacle Echoes. Peux-tu nous expliquer pourquoi tu as décidé de faire une nouvelle version, et ce qui a changé ?
Au tout début, il y avait plus d’éléments. On a essayé de coller un peu plus au livre. Ça différait aussi dans le texte et dans la compréhension, car il y a des petites choses que les enfants nous ont fait sentir après les représentations : des petites liaisons, des moments qui manquaient de fluidité et qu’on a décidé de reprendre. Et puis, j’avais des vidéos qui n’étaient pas prêtes. En attendant, on en voyait d’autres derrière mais elles étaient moins abouties. Notamment sur la chanson Les Violets, il y avait des choses beaucoup plus simples, en peinture, et qui n’ont rien à voir avec le clip en animation que j’ai sorti et qui m’a pris trois mois de travail. Là je viens de sortir un clip sur Les Couleurs se perdent, donc tout ça demandait du temps. J’ai aussi travaillé sur toutes les ombres que je fais en direct. C’est quelque chose que je découvre, ce n’est pas du tout mon activité première. Avant, j’avais juste deux ou trois personnages que je manipulais et, pour leur donner plus de vie, on a cherché un peu plus loin, et maintenant j’ai une quinzaine de marionnettes sur scène.
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> Penses-tu que tu vas continuer à développer Echoes et à faire de nouvelles vidéos ?
Il y a une vidéo que je voudrais faire sur le morceau Les Fleurs, et qu’on va sûrement prévoir pour le mois de janvier. C’est pour la sortir en clip afin de défendre l’album, un peu comme on a fait pour Les Violets. Là, en l’état, ça n’empêche pas la compréhension de l’histoire ; il y a déjà beaucoup d’éléments pendant que je joue, donc ce n’est pas grave s’il y a des petits temps de respiration. Mais je veux absolument faire cette vidéo pour avoir le sentiment d’être allée au bout de quelque chose, de l’avoir terminé pour pouvoir, ensuite, me replonger dans autre chose. Parce que, mine de rien, Echoes c’est deux ans intensifs à faire ça à fond et à ne pas pouvoir écrire pour moi. Je n’avais pas prévu que le temps de diffusion serait aussi long, et là, comme tout se passe bien, on pourrait tourner comme ça pendant encore trois ou cinq ans. Je pense que c’est plus l’envie et la fatigue qui vont définir la suite. Est-ce que j’aurais autant envie de porter cette histoire dans trois ans ? Je pense que ça sera à requestionner à ce moment-là. En tout cas, tant que j’ai plaisir à le faire, tant que je vois les enfants émerveillés, ça me comble de joie. Et c’était ça le but du spectacle.
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> C’est très prenant de faire des projets jeune public, d’autant plus que les enfants sont plus directs : ça leur plaît ou ça ne leur plaît pas. Et ils comprennent beaucoup plus de choses que ce qu’on pense. Est-ce que toi, quand tu fais des spectacles, tu remarques des grosses différences de compréhension entre les enfants et les adultes qui les accompagnent ?
Il y a ce qu’on donne aux enfants, et il y a la deuxième lecture, le sens caché qui s’adresse aux parents. J’aime bien m’amuser avec ça car je me mets aussi à la place des parents qui accompagnent leurs enfants. C’est bien de pouvoir faire rire les adultes, ou de les interroger sur des thématiques qui les questionnent eux. En tout cas, ce qui est bien, c’est que les morceaux et les tableaux sont un terrain de discussion entre les enfants et les adultes.
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> Notamment sur la chanson Je ne suis pas à toi qui parle du harcèlement et du rapport au corps.
C’est d’ailleurs le centre de la thématique que je voulais aborder dans mon spectacle. J’ai tourné beaucoup autour de la féminité et du consentement. Et je me suis demandé comment je pourrais en faire une histoire. Les enfants le comprennent très bien. Déjà, parce qu’ils sont baignés dans un univers visuel du matin au soir avec des images très violentes. Il y a beaucoup de choses très explicites sous leurs yeux. Il n’y a qu’à voir les clips des musiques qui sortent… Ils voient tout, il n’y a plus de filtres. Donc c’est une thématique certes un peu difficile, mais ils comprennent tout de suite, il n’y a pas besoin d’expliciter.
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> As-tu déjà eu l’occasion d’avoir des discussions avec les enfants autour de ces thèmes, avant ou après les spectacles ?
Oui, on a pris le temps, surtout au début, de discuter avec eux. On a fait ce qu’on appelle les « bords de scènes » ; on donne un micro à chacun et on prend le temps d’échanger en leur demandant « Qu’est-ce qui vous a plu ? », « Qu’est-ce qui vous a dérangés ? », « Qu’est-ce que vous aimeriez changer ? »… Et après avoir eu tous ces retours, on a travaillé sur la deuxième version. C’était important d’avoir ces retours des enfants parce que c’est pour eux aussi qu’on fait ça.
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> Tu fais aussi des représentations dans le cadre scolaire ?
Je fais des ateliers de manipulation ombre/lumière autour du spectacle.
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> Pendant ces ateliers, est-ce que ça arrive qu’un enfant ait une idée artistique qui t’influence ?
Oui. Une fois, j’ai joué le spectacle et le lendemain je voyais une classe. Je les ai fait travailler sur le passage du monstre en leur demandant de réinventer le monstre comme ils s’en rappelaient. Et ça a donné des trucs géniaux ! Le monstre était dans plein de dimensions différentes ; il n’avait pas les yeux au bon endroit, etc. (rires) Du coup, je les ai filmés, et on a tourné un clip là-dessus. Maintenant, est-ce que je pourrai le sortir ? Il faudrait que j’ai le temps de monter tout ça… Mais j’aimerais beaucoup. C’est génial car ils s’approprient tout. Ils s’approprient la poésie que je leur transmets ; je leur donne tous mes outils et je les vois faire autre chose avec. C’est comme leur donner mes instruments et leur dire « voilà, moi j’adore jouer comme ça, je vous montre, et maintenant vous en faites ce que vous voulez ». C’est hyper chouette !
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> Ce monstre que tu as créé a l’air de beaucoup plaire ! Tout à l’heure, quand tu es montée sur scène avec son costume, les enfants étaient captivés.
Oui, c’est la star ; je n’existe pas à côté du monstre ! C’est important pour eux car ils sont dans l’âge où ils adorent se déguiser. Ils ont un pouvoir d’identification qui est très fort. Ce monstre, c’est le doudou de la petite fille ; elle s’est fabriqué un ami imaginaire qui l’accompagne partout. Les enfants aiment beaucoup ce personnage qui arrive très tôt dans l’histoire.
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> Et le personnage de la fille s’appelle Lily, ce qui renvoie à ton nom de scène Ladylike Lily. Est-ce parce que c’est un personnage qui te trottait en tête depuis un moment et auquel tu t’identifies ?
Je pense que c’est la petite fille que j’aurais aimé être ; mais elle correspond plus à ce que je suis maintenant en tant qu’adulte. En travaillant sur ce spectacle, je lui ai donné des caractéristiques au fur et à mesure. Quand j’étais enfant, j’étais très douce, très sensible, mais je n’avais pas du tout ce caractère à foncer, à décider et à dire « Je vais faire ça, ça et ça ». Et il y a bien des fois où j’aurais voulu avoir ce caractère pour ne pas me faire embêter. Je me suis imaginé ce que je transformerais, si j’avais le pouvoir, en tant qu’adulte, de revenir dans mon enfance. Et cette petite fille, elle a ce que j’aimerais transformer.
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> As-tu été marquée, pendant ton enfance, par des spectacles jeune public ?
Je crois que je n’ai pas vu beaucoup de spectacles… J’ai vu quelques spectacles de marionnettes quand j’étais petite. J’ai été très marquée par un avec des décors magnifiques et une très belle histoire, avec de la vraie marionnette et des grosses manipulations derrière. Et je me souviens d’un truc : le marionnettiste, en contant son histoire, nous avait demandé de faire un bruit. Ça faisait comme une jolie pluie dans la salle. J’étais toute petite mais, déjà, je m’étais dit « Waouh, si je fais un spectacle plus tard, je ferai des trucs comme ça » ! Ma grande sœur, avec qui j’ai cinq ans d’écart, m’a dit en voyant mon spectacle « C’est marrant, ça m’a rappelé des trucs qu’on faisait quand on était gamines ». On jouait déjà beaucoup ; avec rien du tout, on essayait de faire de belles choses, de s’inventer des histoires et de se créer des spectacles. Je trouve que c’est bien de montrer aux enfants ce petit laboratoire visuel et sonore ; de leur montrer qu’ils peuvent se l’approprier pour faire eux-mêmes des choses. C’est pour ça qu’à un moment du spectacle, je découpe une plante en direct ; c’est pour leur montrer qu’avec uniquement une feuille et des ciseaux, on peut s’amuser à faire plein de choses.
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> Tu utilises aussi beaucoup les ombres chinoises. Est-ce que tu es influencée par la culture asiatique ? Même dans ta musique et tes premiers morceaux, il y avait des sonorités très naturelles, très proches de certaines musiques asiatiques.
Il n’y a pas vraiment d’influences mais dans les gammes, parfois, il y a des choses qui me plaisent bien. En revanche, depuis quelques années, je suis très attirée par le Japon. J’y suis allée, j’ai joué là-bas et j’ai très envie d’y retourner. Et là, on est en discussion avec une salle de Shanghai pour monter une tournée en Chine avec Echoes. Je ne sais pas si ça va se faire, mais ça m’attire beaucoup parce qu’il y a tout un tas de choses qui sont assez bouleversantes dans la manière d’appréhender le monde, de penser. Mais je n’ai pas d’artiste asiatique qui m’aurait particulièrement marquée.
> Si la tournée en Chine se fait, tu vas être repartie pour un petit moment avec Echoes. Tout à l’heure, tu as dit que tu aimerais retourner à d’autre projets d’écriture. Penses-tu que d’avoir été en contact avec les enfants t’a permis de prendre du recul, de gagner en expérience, et de changer ta façon d’appréhender la musique ?
Oui, c’était une pause que je me suis accordé pour reprendre un peu mon souffle, et surtout du plaisir dans chaque chose que je faisais. Je me suis rendu compte qu’il y a une exigence énorme de la part des enfants. La moindre faille, ils vont tout de suite la ressentir et l’amplifier, parce que c’est dans leur nature. C’est à la fois un public très bienveillant et très exigeant. Donc ça m’a fait du bien techniquement car j’ai appris plein plein de choses sur scène. J’ai ce micro casque avec un système que je n’utilisais pas avant, par exemple. J’ai énormément progressé dans ma manière de pratiquer la musique, et d’engager le corps sur scène. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre mais ça s’apprend à mesure qu’on vit, donc je ne suis pas inquiète. En tout cas, ça m’aura marquée à vie ; je ne pourrai pas faire de chemin inverse. Maintenant, si je me remets à faire des concerts pour les grands, il y aura forcément une mise en scène et de la lumière, parce que pour moi c’est super important de faire varier tout ça. Mais maintenant, je commence à avoir des envies d’album, d’écriture, car, dès qu’une chose est terminée, on se sent plus disponible pour repartir.
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> Est-ce que ça serait un album en français, ou tu reviendrais à l’anglais de tes débuts ?
Je ne sais pas… L’anglais me manque un peu, j’aimais bien son côté universel. Mais en même temps, le français est ma langue natale donc, maintenant que je suis lancée, je n’ai pas envie de le laisser de côté. J’aimerais bien chanter en italien aussi, car ça fait partie de mes racines ; j’ai un grand-père italien. Je pense qu’un jour, comme je parle un peu italien, j’aurai envie de progresser dans cette langue. En fait pour moi, tout est histoire d’apprendre de nouvelles choses ; c’est ça qui m’intéresse. Ce n’est pas de me dire, « aller, je me remets à l’anglais » ; c’est se demander pourquoi je l’utilise. Et là, avec Julien qui m’accompagne et qui est au son et à la lumière, on a envie de se servir de ce support là pour voyager, pour rencontrer d’autres cultures et d’autres gens. C’est super, on ne pensait pas qu’un projet pour enfants nous ferait autant voyager ! Et ce n’est que le début, donc on est ravis. Je pense que pour la suite, je pourrais utiliser l’anglais pour aller à l’étranger.
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> Ça t’arrive déjà de chanter en italien ? Car ce ne sont pas du tout les mêmes sonorités et rythmes ; ça doit être très différent musicalement ?
Oui, ça m’arrive, mais il faudrait que j’essaye un peu plus en écrivant. Là je n’ose pas car je le parle seulement quand je suis en voyage là-bas, et je sais que ma grammaire n’est pas parfaite. Mais quand je sentirai un peu plus d’assurance, j’aimerais beaucoup. Je vais tous les ans en Italie, c’est un peu ma seconde maison, donc je pense qu’à un moment ça va ressortir.
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> Tous tes projets sont différents les uns des autres. Est-ce que tu sens, dans l’industrie musicale qui t’entoure, que des gens sont surpris et réticents vis-à-vis de tes projets et changements ?
Le public n’est pas toujours facile. Il y a des gens qui vont avoir une émotion très forte sur un disque, qui vont se reconnaître, et qui, du coup, ne vont pas comprendre les changements. Moi la première, il y a des artistes que j’adore et je ne comprends pas du tout ce qui se passe sur l’album d’après. En même temps, c’est un besoin de changer et d’évoluer. Je n’allais pas faire la même musique que quand j’avais vingt ans ; j’ai rencontré d’autres gens, j’ai écouté d’autres choses. Je le vois vraiment comme un terrain d’expérimentation donc, très certainement, ça va sonner différemment sur le prochain. Là j’ai l’occasion de réécouter un peu mes précédents disques, car on les met avant le début des représentations, et je me dis que, oui, ça a beaucoup changé. Mais il y a un fil conducteur, c’est certain : ça reste quelques chose de très intimiste. Il s’agit d’utiliser la musique pour poser des pensées et des émotions qui sont très fortes. Et ça, ça sera toujours le cas ; je ne me servirai pas de la musique pour autre chose. C’est presque du soin. Il est d’ailleurs probable que j’aille vers l’art-thérapie parce que je vois à quel point on peut faire du bien aux gens en faisant de la musique. C’est un petit pansement, un médicament.
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> Tu as fait du dessin, de l’animation et beaucoup d’autres choses avec ce projet. Est-ce que ça te donne envie de te tourner vers d’autres formes d’art ?
J’ai arrêté depuis longtemps, mais je faisais de la danse contemporaine quand j’étais plus jeune, à Rennes. Ça m’a beaucoup plu parce qu’on pouvait s’exprimer différemment, ça levait tous les codes que je connaissais jusqu’à présent. Et c’est dommage, je n’ai pas rencontré les bonnes personnes et la musique a pris toute la place dès lors que j’ai commencé à en faire. C’est vite devenu mon travail et il a fallu sortir des disques. J’ai été prise dans un engrenage qui me dépassait un peu ; on se retrouve avec des partenaires, un label, un tourneur… Et plus ça va, plus il faut répondre à des attentes. Donc c’est bien aussi de prendre le temps d’écouter son rythme à soi, son rythme naturel, et je serais très heureuse de me remettre à la danse. Après, j’ai envie d’apprendre plein de trucs, de continuer à me former en vidéo et en animation, mais il y a un moment où il faut être réaliste : je n’arriverai pas à faire tout en même temps. Ça, plus un bébé parce que j’aimerais bien avoir un bébé aussi… Donc il va falloir caler tout ça dans les dix prochaines années ! (rires) La danse, la vidéo, un nouvel album… Surtout que j’ai un album qui est complètement prêt et qui attend juste d’être signé. Je n’ai pas réussi à le signer en maison de disques… C’est un disque français que j’ai défendu à fond sur scène, donc j’ai l’impression qu’il est sorti depuis longtemps, mais non. Je ne sais pas ce que je vais en faire de ce disque…
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> Pourquoi ne pas essayer le financement participatif ?
Je ne sais pas, bonne question… Je suis partie dans le projet pour enfants pour faire une pause parce qu’il y a eu un gros ras-le-bol de tout ça. J’ai eu des discussions avec les maisons de disques, j’allais avoir trente ans et on m’a parlé comme si j’étais une gamine. C’était très bizarre parce qu’on ne me parlait même pas de choses artistiques ; on me parlait juste d’imagerie et d’apparence physique. Ça m’a beaucoup choquée. Je n’étais pas prête pour ça. Maintenant, je pense que ces morceaux-là, ils pourraient sortir tel quel…ou pas… je ne sais pas… A côté de ça, j’ai l’équivalent de deux cents morceaux dans mon ordinateur qui ne sont jamais sortis, et je ne sais pas quoi en faire ! Il faudrait que j’arrive à ranger ma chambre et sortir tous les trucs que j’ai en stock pour passer à autre chose. Puis, Echoes m’a complètement dépassée parce que c’est aussi devenu une activité plastique. Je me suis retrouvée à faire une exposition où j’ai livré trente œuvres en papier découpé du conte pour enfants. Maintenant ça se balade dans toute la France. Ce n’est que le début, elle va faire plein de salles de concert. Donc qu’est-ce que je vais faire de tout ça ? S’il y a d’autres demandes, est-ce que je vais faire d’autres expositions ? Après, je suis bien hyperactive, donc j’essayerai toujours de relever le défi ! (rires) Mais je pense qu’il faudra peut-être faire une petite pause, pour mieux repartir… En tout cas, et c’est le plus important, tout ça a généré énormément d’envies et le retour des enfants, des familles, des instits et des salles est hyper positif.
Pour finir, je voulais dire qu’on s’est rendu compte en tournant, que le jeune public était vraiment considéré comme une sous-catégorie dans l’esprit des gens… Ça m’a fait mal au cœur de repasser dans des salles où on a été mal accueillis, mal considérés au niveau technique et à plein d’autres niveaux. J’ose espérer que ça va changer car c’est très important ; on est dans la transmission vis-à-vis des générations futures. Et j’ai envie de me battre pour ça parce que je pense que c’est important que les enfants puissent aller voir des spectacles vivants, et qu’on leur serve autre chose pour pouvoir réfléchir. La culture de masse, ils en ont déjà plein le reste du temps. Mais c’est fou comment, dans le jeune public, l’accueil n’est pas du tout le même… Il a fallu, encore plus, que je sorte les crocs et que je me défende. Et après, il y a du positif dans tout ça.
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> Un grand merci à Ladylike Lily pour le temps qu’elle nous a accordé !
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Photo © Laure CLARENC pour Can You Hear The Music ?
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