Mark Ronson est à lui seul l’illustration de la classe britannique. Enfant gâté, il est considéré comme l’un des meilleurs producteurs de ces dernières années. Rien d’étonnant quand on a fait exploser les carrières de Lily Allen, Adèle et Amy Winehouse.
2015 sera l’année Ronson à n’en pas douter. D’abord parce que son titre « Uptown Funk » avec Bruno Mars est en train de tout rafler aux Etats-Unis. Mais surtout parce que l’album derrière, Uptown Special est un bijou. Mark Ronson semble avoir trouver sa propre recette : un savant compromis entre un hip-hop so british et un son oldschool façon Motown. Rien d’étonnant à voir apparaître Stevie Wonder sur les titres d’ouverture et de clotûre de l’album.
Uptown Special s’annonce comme un futur classique. Les collaborations sont aussi nombreuses que variées, avec juste ce qu’il faut de mainstream. Si l’échec de son premier album avait pu semer le doute sur le talent de Mark Ronson, on a ici la preuve qu’il est loin d’être dépassé et nous réserve de nombreuses surprises. Le titre « I can’t loose » s’impose rapidement avec une voix chaude et éraillée, relevée par les cuivres. Et bien sûr, le « Crack in the Pearl, Part II » où l’harmonica de Steevie Wonder résonne comme jamais.
Le premier clip qui accompagne le titre phare impose le style Mark Ronson, à mi chemin entre le vintage clinquant et l’élégance décalée anglaise. Bruno Mars, lui, convainc immédiatement.
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