Il y a des groupes qui écrivent, composent, chantent et jouent avec le cœur. Des groupes qui sont capables de vous transporter, de faire vibrer quelque chose au fond de vous. Pale Seas en fait partie. Ces quatre anglais viennent tout juste de sortir leur premier EP Places To Haunt, et c’est à découvrir.
Ils nous avaient déjà fait entrevoir des brides de leur talent à travers deux singles Something Or Nothing, un folk délicat à souhait, et Bodies/My Own Mind, plus rythmé mais tout aussi touchant. Les 15 minutes de Places To Haunt viennent confirmer leur potentiel.
L’EP s’ouvre tranquillement avec Different For Once, où la voix de Jacob Scott vient se mêler, comme une évidence, avec la douceur de celle d’Alessi’s Ark venue apporter sa contribution à cet opus. Viennent s’y ajouter des chœurs doux, tels des murmures portés par un vent marin. Les dernières notes, semblables à un avion qui décolle nous promettent un voyage au-delà des mers. On est bercé par la sérénité qui semble s’en dégager.
On continue notre périple musical sur les envolées sauvages, rythmées par la batterie de Wicked Dreams. Une poussée d’énergie, comme un cri du cœur pour continuer à se battre. On savoure la recherche musicale, la profondeur des guitares. Pale Seas influe un souffle de vie à ses compositions, on les sent presque prendre forme autour de nous.
Sleeping débute comme une ballade pour finalement s’aventurer vers un autre horizon, cadencé par la batterie et les guitares plus vives qui se libèrent dans un final instrumental.
Enfin, Places To Haunt se termine par Evil Is Always One Step Behind, 7 minutes de beauté à l’état pure, qui a d’ailleurs été choisi pour illustrer leur clip. La première moitié de ce titre se veut plus douce, nostalgique et majoritairement portée par le son d’une guitare acoustique. La vidéo s’ouvre avec une vue sur la mer, et prend des allures de road-trip au bord de ces falaises où règnent un calme absolu et une beauté quasi irréelle. On se laisse transporter dans cette nature dans laquelle plane une solitude troublante mais touchante. Puis les notes d’une guitare électrique prennent le dessus et nous amènent dans cette deuxième partie instrumentale plus puissante. Une force libératrice qui dépasse tout ce qu’on a pu entendre avant. L’EP se termine à son apogée et on en ressort encore plus convaincu.
C’est une petite perle signée Pale Seas et c’est a écouter dès maintenant.
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