Bruce Springsteen n’est pas surnommé The Boss pour rien. Avec une vingtaine d’albums à son actif, sans compter les compilations et les lives, deux Emmy Awards et dix-neuf Grammy Awards, l’américain se classe à la 36ème place des 100 plus grands chanteurs de tous les temps, selon le magazine Rolling Stone.
Si la discographie de Bruce Springsteen mériterait à elle toute seule un article, aujourd’hui c’est l’un de ses premiers albums qui est à l’honneur. En effet, le 1er septembre 1975, le chanteur, auteur-compositeur et musicien sort sa troisième production studio Born To Run, succédant ainsi à Greetings from Asbury Park, N.J, premier opus dévoilé début 1973, puis à The Wild, The Innocent and The E. Street Shuffle, datant de fin 1973. Album plutôt court, puisqu’il ne se compose que de huit pistes et ne dure que trente-neuf minutes, Born To Run est considéré comme l’un de meilleurs de l’artiste et signe sa consécration. Classé 3ème des meilleures ventes aux États-Unis, puis classé en 2002, 18ème meilleur album de tous les temps, sur 500, par le magazine Rolling Stone, Born To Run est plein de fougue et aborde l’aspect d’une Amérique peu connue, entre espérance et révolte, désarroi. Born To Run est un album fort, où morceaux puissants et emplis de frénésie côtoient des titres plus doux et sensibles, comme Meeting Accross The River, avant-dernière piste l’album, qui portée par des notes de piano et de cuivres offre un beau moment d’émotion. Born To Run sera accompagné par la publication de deux singles : celui qui donne le nom à l’album, classé à la 23ème place à sa sortie aux Etats-Unis et Tenth Avenue Freeze-Out, classé 83ème.
Cette production signée Bruce Springsteen est véritablement un incontournable du rock’n’roll, qu’il faut posséder dans sa collection personnelle.
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