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Flashback #81 : Klaxons – Myths of the Near Future

Klaxons

L’une des sensations de l’année 2007 est sans doute le groupe Britannique Klaxons, dont le premier album Myths of the Near Future est à lui seul à l’origine d’un nouveau style musical, le New Rave. Nous devons cette appellation à Joe Daniel, fondateur de Angular Records, et qui qualifiera plus tard toute la mouvance liant rock, hip-hop et electro, possédant un esthétisme psychédélique et aux couleurs fluos.

Bien que précurseur d’une nouvelle tendance, il en fallait plus pour justifier le statut autoproclamé par le titre de l’album, de mythe du futur proche. Energiques, presque sous acide, et surtout instinctifs, les membres de Klaxons n’ont pas cherché à rentrer dans une case ou à faire plaisir à d’autres personnes qu’à eux-mêmes. Myths of the Near Future nous propulse pour un voyage spatial à la vitesse de la lumière, et le signal de décollage est donné par l’explosif Atlantis To Interzone, deuxième piste de l’album et premier grand succès du groupe. Puis vient Golden Skans, porte-étendard de la New Rave et hymne incontesté du disque. Autres titres forts, Gravity’s Rainbow et Magick sont à l’image de l’ensemble de la production : entrainants, puissants, au rythme effréné. Touche de sensibilité en plein chaos, It’s Not Over Yet, reprise d’un morceau dance des années 90, annonce qu’il ne s’agit pas encore de la fin, puis nous laisse avec Four Horsemen Of 2012 et Electrickery qui signent la conclusion déglinguée du CD.

Et aujourd’hui, qu’est-devenu le mythe ? En 2010 le groupe revient avec un second album, Surfing The Void, qui aura connu une production laborieuse, notamment marquée par un retour au studio afin de procéder à une remise à zéro car jugé trop expérimental par le label. Ce qui donnera un album totalement déséquilibré mais qui bénéficie tout de même de quelques bonnes surprises. Enfin en 2014, sort Love Frequency, sous un nouveau label, un album qui semble bien plus calculé et calibré que les précédents, très agréable à écouter mais auquel il manque cette touche sauvage d’instinctivité. Klaxons n’aura finalement pas fait mentir le titre de son premier album, à l’exception que la prophétie annoncée ne s’applique qu’à son premier opus magistral.

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Étudiant, et bien évidemment passionné de musique. Écoute un peu de tout depuis toujours. Joueur de ukulélé à ses heures perdues.

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