Julien Doré a marqué les esprits par sa reprise inattendue et convaincante de « Moi, Lolita ». Il débute sa véritable carrière grâce au titre « Les Limites » et à son, ou plutôt ses, clips inspirés et délirants sous la forme d’une réadaptation de Serge Gainsbourg.
Julien Doré jouit aujourd’hui d’une réputation solide, et d’un public fidèle. Il n’a pas démérité en proposant des univers divers, magiques et facétieux. Une ligne de conduite qui est déjà présente dans « Les limites », le premier extrait du premier album Ersatz.
Ce qui est intéressant avec « Les Limites » ce sont les déclinaisons faites. Il existe plusieurs versions de cet exercice de style incarné à l’origine par Serge Gainsbourg et Jean-Pierre Cassel pour le titre « Chez les Yé-Yé ». Un duo improbable que Julien Doré a su réadapter à des codes contemporains : danseur barbu, pin up peroxydée et costard de rigueur. C’est dingue, délirant mais précis. L’artiste se met en danger et incarne tour à tour le chanteur et le danseur.
Ce clip date de 2008 et garde une fraîcheur qu’on ne retrouve pas toujours dans les choix actuels de l’artiste mais qu’on a plaisir à retrouver. Ce choix artistique audacieux a permis à Julien Doré d’instaurer ses références culturelles et créer un cadre à sa musique.
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