En 2001, Jeanne Cherhal a 23 ans. Elle sort son premier album qui porte son nom et fait partie des Révélations de Bourges. Mais c’est trois ans plus tard, avec Douze fois par an qu’elle rencontre le succès. C’est de cet album dont il sera question.
En 2004, Jeanne Cherhal a rejoint l’équipe de Tôt ou Tard et sort donc son deuxième album dont le titre évocateur ne l’est que pour la gente féminine. Cet album contient déjà tout ce que Jeanne Cherhal a de meilleur : des textes drôles, poignants et sensibles mais surtout des mélodies douces et lancinantes portées par un piano, l’instrument fétiche de la demoiselle.
Dans cet album Jeanne Cherhal nous livre des instants choisis d’une vie, de sa vie peut-être. C’est du moins ce que nous donne à croire des titres comme « Super 8 » ou « La station ». Dans cette dernière, elle nous raconte la passion dévorante et intrigante de son père pour les stations d’épuration. C’est ce genre d’anecdotes où on n’arrive pas à distinguer le faux du vrai qui nous fait tant aimer Jeanne Cherhal.
Pas étonnant qu’elle soit si proche de quelques-uns des artistes français dont la réputation n’est plus à faire. Dans ce même album, on trouve d’ailleurs un duo avec Jacques Higelin à qui elle dédit la Victoire de la Musiques qu’elle gagne l’année d’après pour ce même album.
www.facebook.com/jeannecherhal
.