Ce mercredi, le rap français a vu son meilleur album atteindre la majorité. En effet, L’Ecole du Micro d’Argent sorti le 18 mars 1997, fête cette année ses 18 ans. L’occasion pour nous de parler de ce bijou dont on ne se lasse pas.
On aurait pu croire qu’après autant de temps un album de rap ne soit plus dans l’air du temps. Et pourtant, c’est tout le contraire. IAM a signé là une réel tour de force. Dès les premières secondes, le groupe nous transporte dans une atmosphère qui nous englobe. L’Ecole du Micro d’Argent est un disque d’apprentissage. Les trois piliers marseillais, Akhénaton, Shurik’n et Freeman ont signé des textes qui ont marqué une époque et toute une génération de rappeurs. Rares sont les artistes qui ne le citent pas parmi leurs influences. Il faut dire que l’album a bénéficié de l’aura new-yorkaise puisque IAM y en a enregistré la majorité des titres.
Dans sa série, « J’ai pas mal au rap », le Youtubeur Jhon Rachid fait l’éloge de L’Ecole du Micro d’Argent avec un regard moqueur mais affectueux. Il l’avoue sans détour : tout est bon à prendre dans l’album, de la première seconde à la dernière. On y retrouve tout ce qui fait le rap d’hier mais encore celui d’aujourd’hui : avec égotrip et narrations plus ou moins plausibles.
Aujourd’hui, impossible de faire l’impasse. Si vous aimez le rap français, c’est le premier album à mettre dans votre collection. Et ce conseil devrait également s’appliquer à ceux qui sont plus frileux.
Difficile de se décider sur « LE » meilleur titre. Certains vous diront que « Demain c’est loin » s’impose comme une évidence. Mais vos souvenirs vous feront sans doute pencher pour des titres plus diffusés, à commencer par « Petit frère » ou « Le côté obscur de la force » dans lequel, les talents des DJ Kheops et Imhotep s’expriment sans compromis.
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