On vous en a parlé, reparlé et re-reparlé, The Dukes est à l’honneur pour le flashback du jour ! Retour sur leur premier album Victory.
Formé en 2010, le groupe sort un premier EP Resilient Lovers la même année. Après quelques grosses premières parties dont The Subways, c’est en décembre 2011 que The Dukes nous livrent Victory, leur premier album composé de 45 minutes de pure explosion musicale.
Un peu plus grunge que son successeur, Victory est un savant hommage au bon rock’n’roll un peu garage des années 90. Les sons se mélangent, se saturent, mais parviennent à garder leur maîtrise. L’album est très éclectique et nous propose un éventail de sons rocks, tous plus variés les uns que les autres. On se déchaîne sur les énergiques et frénétiques Morphine – qui clôt l’album sur cette note de démence – ou sur le son brut et saccadé de The Mangler. Pour ensuite se poser sur le mélancolique Heirs of Icarus ou sur Nothing In This World, débordant de rancœur, mais musicalement savoureux. Une pointe d’électro tente de percer la densité sonore de l’album sur Laughter, tandis qu’on se laisse entraîner par le peps de Sugar Cut. Malgré la très grande diversité sonore, The Dukes parvient à maintenir un certain équilibre musical entre ces 13 pistes aux refrains entêtants. L’impression de déjà-vu en entendant certains riffs et vite effacée par la touche moderne et personnelle de The Dukes. On reconnait leur patte, ce quelque chose dans la voix de Shanka et dans l’instrumental travaillé avec brio.
Si Victory a reçu de bonnes critiques, il a toutefois fallu attendre le deuxième album Smoke Against the Beat pour voir réellement le groupe percer les barrières de la reconnaissance musicale. The Dukes a su nous convaincre avec ses deux premiers opus revendiquant un rock efficace, à la fois poétique et tonitruant. De quoi présager une suite prometteuse. Du moins, on l’espère !
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