Parfois les miracles naissent d’un hasard, Soft machine (hommage au grand William Burroughs) un groupe de jazz fusion et Hugh Hopper entre deux tournées pour Jimmy Hendrix décident de créer The Soft Machine un pavé dans l’histoire du rock…
Psyché ça oui, étrange surement ! Mais ce qui est sur c’est que cette œuvre est somptueuse, pas forcément simple d’accès mais d’une richesse incommensurable tant par sa composition que par sa profondeur musicale.
The Soft Machine est un ovni génial qui nous fait entrer dans les affres des années soixante, la folie y côtoie l’audace sur une maitrise harmonique digne des plus grands disques de musiques classiques. Cinq ans après l’assassinat de Kennedy, l’Amérique (et le reste du monde) ouvre les vannes à la créativité, la pop sombre en désuétude et le rock s’ouvre à l’expérimentation, riche, fou, démesuré on peut trouver des dizaines d’adjectifs pour décrire cet album mais une chose est sûre 50 ans après des musiciens comme Thom Yorke ou Bjork la cite comme œuvre fondatrice. Alors enfoncez vous dans votre canapé et voyagez dans le temps avec cette Soft Machine …
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