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Flashback #107 : Of Monsters and Men – My Head Is an Animal

Of Monsters And Men

Près d’un an après la sortie de Beneath The Skin, Of Monsters and Men est toujours en pleine promotion, sillonnant ainsi les différents continents à la rencontre de fans de plus en plus nombreux. Si ce deuxième opus a permis aux Islandais de prouver qu’ils ont plus d’un tour dans leur sac, leur premier album était déjà parvenu à conquérir une multitude de cœurs. Alors, pourquoi ne pas revenir quelques années en arrière et redécouvrir l’excellent My Head Is an Animal ?

Après un début en solo sous le nom de Songbird, Nanna Bryndís Hilmarsdóttir décide de partager la scène avec d’autres musiciens, et c’est ainsi qu’Of Monsters and Men voit le jour en 2010. Un an plus tard, le groupe signe avec le label indépendant islandais Record Records pour un premier album, My Head Is an Animal qui paraît en Islande en septembre 2011. Cette première production ne tarde pas à rencontrer le succès ; Of Monsters and Men est lancé. L’année d’après, l’album sort aux Etats-Unis, en France, puis partout à travers le monde dans une édition légèrement modifiée – Sinking Man et Numb Bears ayant été retirés au profit de Mountain Sound et Slow and Steady.

Comment un opus, très marqué par la culture islandaise, a-t-il réussi à s’imposer à l’échelle internationale ? En effet, les paroles et l’imagerie de My Head Is an Animal prennent leurs sources dans d’anciennes légendes orales islandaises ayant bercé l’enfance des membres du groupe. Mais bien loin d’être réductrices, ces histoires aux sentiments si universels nous enchantent par leur magie, nous transportant à dos de baleine (From Finner), ou par-delà les montagnes (Mountain Sounds).

Mais la véritable force de cet album réside dans l’élaboration instrumentale de qualité, créant un indie-pop-folk frais et brillant. Dirty Paws donne le ton des morceaux à venir, et autant dire qu’il fait forte impression. Les voix de Nanna Bryndís Hilmarsdóttir et Ragnar Þórhallsson se rencontrent et se superposent comme une évidence ; c’est doux et délicieusement enivrant. Des chœurs ponctuent le morceau, comme dans l’ensemble de l’album (Lakehouse ; From Finner), ajoutant ainsi une profondeur supplémentaire à une production déjà maîtrisée. Dans la lignée de Dirty Paws, l’opus est parsemé de titres dépouillés, de ballades délicates telles que Love, Love, Love ou Slow and Steady, mais percent parfois des envolées de cuivres comme sur le pétillant Little Talks, premier single de la formation. Your Bones, sur lequel perce avec puissance la voix de Ragnar, nous fait vibrer au rythme des percussions et des guitares. Puis, l’album se termine comme il avait commencé ; sur une note de douceur magique. Véritable apothéose, le merveilleux final instrumental de Yellow Light nous fait dire que, oui, Of Monsters and Men a un sacré talent que les différents membres savent exploiter.

C’est léger, intelligemment ficelé, et c’est surtout une très grande réussite. Et les futures envolées de Beneath The Skin ne feront que confirmer tout le talent du groupe.

www.ofmonstersandmen.com
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Photo article © Of Monsters and Men Official Facebook
 

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Etudiante, je suis une passionnée d'art, et plus particulièrement de musique et de cinéma. Attirée par le milieu du journalisme et de la communication, j'aime partager mes petites découvertes artistiques avec les autres.

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