Tel un papillon, Eva Marchal se révèle une nouvelle fois avec un troisième album. Artiste française qui chante pourtant en anglais pour offrir un style plus pop à sa musique, la jeune femme se défait de son chaos personnel dans Promised Land, sa dernière production sortie le 06 avril.
Avec une touche d’Emilie Simon, une note de Morcheeba et de Goldfrapp, Eva Marchal possède un univers mélodieux, porté par une voix douce et mutine. Elle chantait les émotions et les états d’âmes pour désormais dévoiler sa propre mélancolie, son propre tumulte. Réalisé sur iPad au milieu du salon de l’artiste, Promised Land possède toute la beauté de la sincérité, du vécu, du réel. Avec une instrumentation variée composée d’accordéon, de batterie et de guitare, l’album met également en valeur la voix d’Eva, la voix comme élément qui raconte, mais aussi la voix comme instrument de musique : imitation d’une guitare, chuchotements… Elle se déguise et se mêle à la mélodie pour ne faire qu’un, une unique entité qui se délivre le temps de douze titres. Des morceaux marqués par les souvenirs, les confidences, qui invitent au voyage et au calme.
Eva Marchal nous ouvre les portes de sa terre promise et on l’y accompagne avec bonheur, sans se poser de question. Ce nouvel opus se savoure titre après titre, on apprécie le pari du français sur Soleil de minuit et on se laisse prendre au défilement de ces morceaux qui, à l’arrivée, ont ce parfum d’oubli.
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Photos © Fred Leschallier
