A l’image de son titre, Mue, le nouvel album d’Emilie Simon s’annonce comme un tournant, un renouveau dans la carrière de cette musicologue et mélomane française.
Après son album Franky Knight, plus intime, paru fin 2011 en hommage à son compagnon décédé François Chevallier, l’auteur-compositeur-interprète de 35 ans s’était faite très discrète, donnant notamment qu’un concert unique à la salle Pleyel.
Elle nous revient ici plus mature, mais toujours aussi envoûtante et touchante, comme en témoigne le premier single Menteur. A la fois très éloigné de l’énergie électrique et des grosses caisses de The Big Machine (2009), mais toujours dans la recherche de nouveaux sons, Mue se révèle plus exotique que ses prédécesseurs. Mélangeant consonances orientales et japonaises aux influences du Paris romantique cher à Emilie, ce nouvel opus est aussi un retour à la langue française, plus poétique, plus introspective peut être que l’anglais qui avait dominé ses précédentes compositions.
On écoute et on se laisse charmer par son timbre de voix, rappelant celui de Kate Bush, et par son incroyable maniement des instruments et des sons. Petit coup de coeur pour les titres Encre, Perdue Dans Tes Bras et The Eye of The Moon. A noter aussi la reprise de Wicked Games de Chris Isaak.
Emilie Simon sera en showcase à la Fnac des Ternes de Paris le 26 mars, et dans plusieurs festivals un peu partout en France. De nouvelles dates sont à venir, restez connectés !
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