Même si elle n’avait pas disparu du devant de la scène, Mariama nous revient avec un projet personnel. Précisément son second album, Love, Sweat and Tears. Celui-ci débute de manière très entrainante avec Raindrops. On se laisse ainsi aisément aller. Néanmoins ne croyez pas que le voyage restera généralement de ce ton là.
Immédiatement, l’artiste nous révèle un son beaucoup plus sombre au travers de The Name of the game. Le tout au sein d’une ambiance particulièrement épurée durant un long moment, avec en sus une conclusion vocale étonnante. Tandis que les nappes ombragées portant Stop et In the wrong places renforcent ce sentiment, qui fut entrecoupé d’un terriblement envoutant duo avec Soufian Tsunami.
La folie nous embarque durant Grains of Whisdom et Dancing Shoes. Les deux donnent envie de se mouvoir et le titre du second lui va comme un gant. Dur de ne pas se mettre à danser en écoutant cette chanson. I can’t help myself – Hard to explain calme le jeu, en montrant la délicatesse de Mariama. Aidée en ce sens par Ballaké Sissoko et Vincent Segal. Douceur prolongée avec Moments like these. Avant une conclusion gorgée de soleil, Summer in my heart again, où avec Sékou Benbeya Diabaté, elle décide de nous laisser sur une note de chaleureux espoir.
De l’ombre à la lumière, Mariama nous en fait voir de toutes les couleurs au sein de Love, Sweat and Tears.
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