Ce week-end (avec une prolongation vendredi 17 juillet) était l’heure de la neuvième édition des Déferlantes, à Argelès-sur-Mer dans les Pyrénées Orientales. A quelques kilomètres de l’Espagne, la soirée du samedi proposait un line-up éclectique et électrique : Biga Ranx, Asa, Cali, Lilly Wood and The Prick et la tête d’affiche : Lenny Kravitz. A cette liste, il faut rajouter Christine and The Queens qui a assuré une prestation sans faute.
Sans revenir sur la carrière impeccable que mène la formation de Christine and The Queens depuis la sortie du premier album Chaleur Humaine, nous avons vécu un véritable show. Tout comme le CD, le concert est millimétré. Rien n’est laissé au hasard, tout est précis, juste, maîtrisé. L’adhésion du public au discours comme aux chansons n’est pas discutable. Christine and The Queens réussit à réveiller un public venu nombreux, la date étant sold out, qui est partagé entre deux scènes juxtaposées.
La présence de danseurs apporte une force incroyable par des effets chorégraphiques incarnés par quatre danseurs au profil complémentaire. La scénographie est également travaillée. L’ensemble est d’une fluidité incroyable et peu commune. Ce type de set est rare dans le paysage musical auquel appartient Christine and The Queens.
Les titres joués sont étrangement similaires à leur version studio. C’est rassurant de vérifier que Christine and The Queens n’est pas qu’un concept superficiel mais une proposition artistique et humaine sincère. C’est tout de même dommage de ne pas avoir de réelles surprises musicales ou vocales. Le plateau ainsi construit est d’une qualité indéniable mais on ressent que la marge de progression est importante. Un regret sous forme d’impatience de voir Christine and The Queens encore plus haut qu’aujourd’hui !
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