Le 04 mars dernier, Carl Barât & The Jackals a donné rendez-vous à un public venu en nombre à La Maroquinerie, à Paris. Foule composée de fans du chanteur, de The Libertines, ou encore simples curieux, elle était, ce soir là, prête à offrir un accueil digne de ce nom au groupe anglais fraichement créé.
Avec un premier album Let it Reign dévoilé le mois dernier, Carl Barât et ses Jackals sont venus mettre le feu à cette scène parisienne. Mais avant de déverser son rock brut et direct, le groupe a laissé la place à une première partie étonnante. Tout droit venu d’Angleterre également, le groupe Trampolene surprend dès le début, avec une entrée en matière menée par le chanteur seul, qui balance un texte avec frénésie, avant d’enchainer avec des reprises, d’Eliott Smith notamment, et accompagné pour la fin de son set, de son bassiste, et du batteur de Carl Barât. Petit à petit, il chauffe la salle, avant de s’éloigner, au bout d’une heure et de laisser la place au groupe tant attendu.
Carl Barât & The Jackals lancent les hostilités avec Victory Gin, un premier titre issu de l’album Let It Reign. Une entrée en matière qui donne le ton. La salle surchauffe et donne de la voix. Le groupe enchaine ensuite avec le second single de ce même opus : A Storm is Coming, puis Summer in the Trenches. Par la suite, il change de registre et se tourne vers des morceaux des Dirty Pretty Things, autre groupe de Carl Barât créé en 2005, avec notamment Gin & Milk ou encore Bang Bang You’re Dead, en fin de concert. Entre temps, on savoure également des morceaux du répertoire de The Libertines : Death On The Stairs, ou encore I Get Along, qui offre une conclusion parfaite à ce concert, un dernier titre où la foule explose littéralement. La tracklist est parfaite, on y retrouvera même The Ballad Of Grimaldi, morceau de The Babyshambles, qui trouve sa place entre un Glory Days enflammé, et un Beginning To See tout aussi bien emmené.
Pendant dix-huit titres, Carl Barât & The Jackals entraine un public à bout de souffle et sur-excité, qui reprend en chœur chacun des morceaux, peu importe son origine. Le groupe apparait comme soudé et Carl ira même taquiner ses compagnons à plusieurs reprises. La bonne humeur et le rock sont de mises, la soirée est à la fête et les anglais quitteront la scène en ayant la certitude d’avoir réussi à conquérir une Maroquinerie enflammée.
A une prochaine, sans aucun doute !
Photos Clara Perrichon et Laure Clarenc