Si sa biographie annonce que Guillo se penche sur l’humain, à la suite de l’écoute de Macadam Animal, l’on a plutôt tendance à penser qu’il est tourné vers l’humanité. Et pas celle signifiant le genre humain.
De sa première chanson Nous aimions la Terre découle quasiment un entrainant hymne à cette planète, qui a quand même été sacrément ravagée justement par l’être humain. Être humain qui ne semble vraiment pas disposé à changer de bord, à de quelques rares exceptions, se faisant écraser pour leurs idéaux de protection de la nature. Incroyable monde où l’humain n’a finalement d’yeux que pour sa propre personne.
Par conséquent, ces « personnes » risquent de ne pas du tout être touchées par les thèmes de Guillo. Et si elles en ont vent, elles ne devraient pas changer d’idées, mais juste l’insulter. Qu’il tente de les faire réagir avec un son plus rock ou des séquences très posées. Avec un chant accrocheur ou en parlant, avec toujours la volonté de faire passer ses messages pourtant importants, de manière limpide.
L’humain n’a pas encore réussi à goudronner le Macadam Animal de Guillo, dont l’on profite de la sensibilité pour continuer à croire que l’on n’est peut-être encore quelques-un(e)s à se sentir concerné(e)s par la faune, la flore et les locataires de cet univers.
www.facebook.com/guillomusique
.