De ses sorties en solo, jusqu’à la pépite d’originalité qu’est Bost & Bim feat Brisa Roché & Winston McAnuff, Brisa Roché perpétue son envie de proposer des univers tous plus différents les uns que les autres.
Pour Father, on navigue clairement au sein d’une folk minimaliste. La voix de Brisa Roché pourrait même être prise comme le principal instrument. Du moins celui se faisant le plus puissant. Les instruments eux-mêmes sachant aussi se faire présents, néanmoins tout en légèreté.
Ceci tant lors de titres plus enlevés, Holy badness, que lors de passages calmes. Comme le démontre Blue night. Ballade que l’on pourrait faire écouter à son enfant, pour qu’elle s’endorme sur la banquette arrière, afin d’aller à la rencontre de notre client nous attendant depuis des heures, transpirant et ce n’est pas parce qu’il fait chaud.
Si Father fait la part belle à la mélancolie, on y croise également des séquences plus gaies. Cet album retranscrivant une vie à 300 à l’heure, faisant passer du plus bas au plus haut. Engine off nous dévoilant cette autre facette.
Autre identité de l’artiste, son côté chamanique qui n’est plus à prouver. On le ressent clairement lors de Fuck my love, semblant n’être rien de moins qu’un rituel. L’accroche par les paroles est également là. Notamment via 48 et Patience. Sans besoin d’une phrase que l’on retient sur un refrain. Ici ces simples mots marqueront et seront immédiatement repris par l’auditoire.
Brisa Roché continue de chercher toujours plus loin, cette fois dans son enfance, afin de nous délivrer un Father touchant et enivrant.
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