Dans l’éventualité où vous ne connaitriez pas Awek, il semble grand temps de vous éveiller à ce groupe, qui carbure depuis 25 ans. Une longévité qui sera par ailleurs mise en orbite au cours de Let’s Party Down.
Bernard Sellam, Stéphane Bertolino, Joël Ferron et Olivier Trebel ne font en rien perdre de sa superbe au groupe. L’énergie déployée par chacun s’avère régulièrement palpable. Awek est du genre à rassembler, pour entrainer tout son monde festoyer. Plutôt vers le Far-West ou le Sud des États-Unis. En donnant tout en un lieu de convivialité, puis partant à toute berzingue vers un autre où la débauche festive fonctionne tout autant et ainsi de suite. Cette envie rassembleuse vient probablement parfois dans un but de séduction. Cherchant la perle rare à qui il désire conter Oh Chérie. Un morceau ne cherchant pas la douceur pour intriguer, mais plutôt une explosion de douce dinguerie pour emballer. Dur de ne laisser nos pieds aller parcourir et frapper le plancher de manière de plus en plus tonique.
Ce ne sera pourtant pas toujours une nuit de folie et le blues d’AWEK traduit plus que jamais cette sensation. L’introspection étant ainsi davantage de mise lors de Come On In This House. Mais le quatuor a toujours cette volonté de secouer l’audience. Ce que l’harmonica fait formidablement bien tout au long du disque. Qui ne s’appelle pas Let’s Party Down pour rien, tant la chanson du même nom est juste endiablée. N’omettons pas le second CD, qui contient des enregistrements exclusifs en live, réalisés entre 1995 et 2017. Soit un régal pour les accros de longue date, tout en s’avérant une voie bien pensée pour que les nouvelles/nouveaux, puissent découvrir l’AWEK d’avant cet album.
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