Rencontre avec Carré-Court ! #pdb15

Pendant le Printemps de Bourges, nous avons eu la chance de nous entretenir avec le jeune mais très talentueux duo Carré-Court. Au programme : son parcours, ses projets futurs, les vinyles, ses influences… Un échange qui permet d’en apprendre davantage sur les deux artistes.

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   > Vous vous êtes perdus de vue pendant dix ans et vous avez formé ce duo il y a un an et demi, c’est bien ça ?

Emilien : C’est ça. Exactement

Julie : Tout à fait.

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     > Et depuis ces un an et demi, que s’est-il passé ?

Emilien : Ça a été très vite. Notre premier concert c’était la Fête de la musique, l’année dernière. Donc ça ne fait vraiment pas longtemps qu’on joue ensemble. Du coup on a fait quelques concerts notamment sur notre région, quelques concerts à Paris aussi, une petite tournée. Et nous voilà au Printemps de Bourges.

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     > C’est quand même assez dingue d’arriver au Printemps de Bourges alors que ce ne sont encore que vos débuts ?

Emilien : Oui…

Julie : Totalement oui, on est ravis bien évidemment, un petit peu stressés aussi et on essaye de profiter au maximum de l’opportunité qui nous est donnée.

Emilien : Exactement.

Julie : Voilà, c’est tout. On est là pour s’amuser avant tout.

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     > Les iNOUïS c’est un beau tremplin, comment se sont passées les sélections ?

Emilien : Ben écoute, très bien. Nous, on avait essayé de préparer le plus possible la date, donc on avait vraiment beaucoup beaucoup répété. Après, on a essayé de penser ça comme un concert normal.

Julie : Et on était plutôt à l’aise.

Emilien : On était plutôt à l’aise ouais. On l’a pris à la cool. Donc ça s’est bien passé puis très surpris d’être pris aussi. On s’est dit « on n’est que deux, on fait un truc acoustique…. » donc ouais super surpris d’être pris. Donc on savoure, le plus possible.

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     > Vous avez un style très années 60, vous puisez vos influences où, dans quels artistes ?

Emilien : Il y en a plusieurs.

Julie : Les classiques.

Emilien : Les classiques ouais, Etta James principalement. Après les Beatles bien sur. Les Ronettes…

Julie : Tous les « petits » groupes de la Motown.

Emilien : C’est surtout ça, toute cette vague 60’s de la Motown. On est ultra fans. Après il y en a vraiment beaucoup. Mais dans les grandes lignes c’est ça.

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> Vous avez fait une reprise d’Etta James justement. Qu’est-ce que vous aimez chez cette artiste ?

Julie : La sensibilité déjà. Puis c’est un monstre. C’est compliqué de ne pas l’aimer.

Emilien : Ce qui est super intéressant dans sa carrière c’est que je trouve qu’elle a été taper dans tous les styles. Le premier album At Last est très « romantique », avec des petites ballades, tout ça…

Julie : Très jazz aussi.

Emilien : Très jazz ouais. Après, il y a des albums comme Tell Mama où ce sont des trucs plus rythm’n blues… Enfin voilà, elle a une carrière quand même assez large et c’est ça qui est super intéressant. Toujours en gardant son grain, avec une voix grave et super sensible dans l’émotion. Magnifique.

Julie : Il y a les sonorités aussi.

Emilien : Et ses sonorités : les réverbes, les chœurs aussi.

Julie : Les chœurs sont magnifiques.

Emilien : C’est ça qui nous touche dans Etta James.

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     > Sur votre page Youtube il y a quelques chansons, vous n’avez pas encore sorti d’EP ou d’album ?

Emilien : Non.

Julie : Pas encore.

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     > C’est prévu ? Vous y travaillez ?

Emilien : Oui oui c’est prévu. Là en fait on a signé un contrat chez un label à Paris, qui s’appelle Hoozlab et donc du coup on devrait sortir ça à la rentrée. Là on a sorti un petit CD promo mais c’est juste un deux titres pour que les gens se fassent à peu près une idée de ce qu’on fait et le vrai EP arrivera à la rentrée.

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     > Il n’y a pas longtemps, vous avez joué pour le Disquaire Day, qu’est-ce que vous pensez de cette initiative ?

Julie : Je ne suis pas extrêmement bien renseignée sur le sujet mais au départ je trouve ça très bien qu’on permette aux disquaires indépendants de se montrer un petit peu parce que je pense qu’ils en ont besoin, que la musique c’est toujours agréable d’aller en parler avec des personnes qualifiées, autre que dans les grands magasins assez impersonnels.

Emilien : C’est une belle rencontre entre les passionnés de musique. C’est quand même vachement bien.

Julie : C’est très important de garder ce genre de commerce.

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  > Et vous aimeriez sortir votre EP ou votre album en version vinyle ?

Emilien : Ouais.

Julie : Oui bien sur.

Emilien : Obligé !

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    > Vos concerts, à quoi ressemblent-ils finalement ? C’est très acoustique ?

Emilien : C’est ça. Alors il y a guitare électrique – guitare acoustique. Il y a tambourin, quelques percussions. Mais c’est brut. Après on essaye justement de garder quand même cette énergie, d’avoir des rythmiques bien en place. C’est pas un truc mou non plus. On essaye d’apporter de l’énergie. Sinon oui, c’est une formule acoustique, avec deux voix.

  > Sur certaines de vos vidéos, dont la reprise d’Etta James, il y avait un violoniste avec vous. C’est un ami à vous ?

Emilien : A l’époque, c’était mon voisin de pallier et du coup je savais qu’il faisait du violon et j’avais envie de l’inviter sur ce morceau là.

Julie : Surtout qu’il partait peu de temps après.

Emilien : Il est parti du coup depuis et voilà je trouvais ça intéressant de l’inviter pour ce morceau. Il a accepté. Deux jours avant il a appris les lignes.

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   > Et vous envisageriez d’intégrer d’autres musiciens, comme ça, si l’occasion se présentait de nouveau ?

Emilien : Oui je pense qu’on y viendra peut-être.

Julie : Oui.

Emilien : Pour l’instant on va continuer comme ça, à deux, pour bien se roder.

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     > Régulièrement, on revoit des artistes issus des iNOUïS revenir au Printemps de Bourges « par la grande porte », on essayera de se revoir dans quelques années ?

Julie : On aimerait bien, mais ce n’est pas à nous de le décider.

Emilien : Ouais on espère !

Julie : On va travailler pour.

Emilien : On va déjà se concentrer sur ce concert.

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    > Vous n’allez pas vous reperdre de vue dix ans et revenir ? Parce-que ce serait dommage…

Emilien : Non non. On va essayer de continuer comme ça. Déjà faire un bon concert à 15h au 22 Est.

Julie : On va essayer de se supporter.

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Merci au duo Carré-Court d’avoir accepté de répondre à nos questions !

www.facebook.com/carrecourtband

 Photos bannière © Margaux Camelot