Après un premier album L’hiver et la joie paru en 2013, Robi est de retour avec avec son successeur La Cavale et ses envolées musicales magnétiques.
Disponible depuis le 26 janvier dernier, ce second opus ne fait que confirmer le paradoxe significatif de cette artiste, sillonnant entre obscurité et lumière. Un contraste qui ponctue chacun de ces onze nouveaux titres, un décalage qui nous électrocute, nous fascine et nous tient en haleine pendant plus de trente minutes.
Sur une musique majoritairement synthétique, Robi nous transporte dans son univers empli d’une poésie crue. Chaque mot de ses textes en français nous frappe de plein fouet et vient hanter notre esprit. Les refrains lancinants et répétitifs restent gravés dans notre tête, nous embarquant au sein d’une spirale musicale débutant avec l’envoûtant L’éternité. Dernier clip de la chanteuse, son rythme voluptueux nous plonge directement dans son univers si singulier. Le début d’un rêve musical, où viennent parfois se greffer des accords de guitare (être là) ou le rythme quasi militaire des percussions (Devenir fou).
On se laisse transporter au fil des minutes, on bouge aux sons planants de Danser. La voix de Robi s’affirme comme une évidence au dessus des lignes instrumentales, nous enchantant. Bien après la fin de La Cavale, titre éponyme clôturant l’album sur un ton plus agressif, l’oeuvre de Robi persiste dans notre esprit.
A noter que la chanteuse sera de passage dans plusieurs villes de France dans le cadre du festival Les Femmes s’en Mêlent dont le 26 mars au Divan du Monde à Paris !
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