Le 22 octobre dernier, alors que l’Olympia est sur le point d’accueillir la pétillante Hollysiz, un incident prés de la salle est sur le point de tout faire annuler. C’est dans une ambiance d’incertitude que les premiers spectateurs commencent à faire la queue. A 19h00, les portes sont ouvertes, et c’est un flot de fans impatients, et rassurés de voir le concert maintenu, qui s’engouffre dans cet endroit mythique qu’est l’Olympia. Tout le monde court afin d’avoir les meilleures places pour profiter comme il se doit du concert explosif à venir.
A 20h10, deux jeunes femmes – Molly Jin et June Cooper – aux styles rock 50’s, prennent place sur scène pour ouvrir la soirée. L’une à la guitare, l’autre à la batterie, elles se partagent toutes deux le chant. The Buns est lancé et rien, pas même un des amplis qui lâche, ne viendra entraver leur énergie de rockeuses. Le public s’échauffe et semble réagir à leur musique, en particulier lors de la reprise du titre Miss You des Rolling Stones. Une première partie réussie !
Après un court entracte, la jeune Cécile Cassel, accompagnée de ses quatre musiciens – dont Julie Gomel qui a troqué son look de The Buns pour se mettre aux couleurs d’Hollysiz – fait son entrée sur scène. C’est sous de légères lumières bleues créant une atmosphère intime, qu’elle entame The Light. Le public est pris dans sa bulle musicale et n’en ressortira que près d’une heure trente plus tard. Elle ne tarde pas à mettre le feu sur des titres comme OK ou Come Back to Me car, comme elle le lance à la salle « A une époque, Bécaud cassait les fauteuils. Il n’y en a plus, alors on va casser tout le reste ! » . En réelle harmonie avec ses musiciens, Hollysiz joue avec eux, et transforme chaque passage instrumental en déchaînement de pas de danse. Ca saute, ça se déhanche, en vraie reine du Dancefloor, Hollysiz donne tout ce qu’elle a. Son énergie est communicative, et la salle bouge avec elle.
Pour le titre What A Man Hides, le duo Brigitte est invité à rejoindre la scène afin de faire les choeurs. Une belle surprise pour une belle chanson pleine d’intensité. On apprécie également sa reprise de I’m on fire du grand Bruce Springsteen, ainsi que les jeux de lumières, véritable mise-en-scène comme le spot de lumière rouge qu’elle balance à travers la scène sur The Fall . Hollysiz joue avec les courbes de son corps projetées en ombres chinoises sur un écran blanc en arrière-scène. Elle enchaîne les titres de l’édition In Between Lines de My Name Is, intercalant les chansons sexy comme Mrs Selfish, avec les énergiques telles que Hangover ou Better Than Yesterday, tout en rendant hommage à Daisy Duke et son mini-short sur la chanson éponyme.
Hollysiz termine le concert en beauté avec son rappel. Après The Shot débordant d’émotions, la jeune femme prend sa Gopro et se livre à son habituel bain de foule en reprenant son tube Come Back To Me. Après avoir fait s’accroupir le public, Hollysiz remonte sur scène et le public se déchaîne sur ce dernier instant musical. C’est très émue qu’elle achève son concert avec un petit numéro de claquettes en hommage à son père décédé.
C’est avec brio qu’Hollysiz relève le défi de jouer dans la mythique salle de l’Olympia, en laissant transparaître toute sa passion et son énergie au sein d’un concert mémorable.
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