Dans un peu plus d’un mois, le groupe rock/electro français Caesaria sortira Connection Loss, son troisième EP. En attendant cette sortie prévue pour le 1er mai, l’équipe de Can You Hear The Music ? a échangé avec Théo, chanteur et guitariste du groupe.
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> Bonjour Caesaria ! Tout d’abord, comment allez-vous ?
Ça peut aller malgré que les beaux jours reviennent et que paradoxalement il est interdit de sortir. Et toi ?
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> Ça va aussi, merci ! Vous sortez Connection Loss, votre nouvel EP, le 1er mai. Comment vous sentez-vous à l’approche de la date ?
On a hyper hâte comme pour chaque sortie. Celle-ci est particulière, car le contexte l’est, mais on a hâte de le faire découvrir !
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> Parlez-nous un peu du travail de composition de ce nouvel EP. Comment vous organisez-vous entre vous ? Comment se déroule le processus de composition ?
On travaille chacun de notre côté, on compose beaucoup. Après on tente des pistes tous ensemble en répétition et parfois on se dit « ah yes, ça sonne ça » donc on continue et 99% des fois ça donne un titre. Pour cet EP, c’est ce qu’il s’est passé.
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> Beast, Conversation, Sometimes I Wanna Fight… le ressenti est le même avec ces trois extraits du nouvel EP : même puissance, même fougue, même envie de bouger… C’est le but recherché de cet EP ? Fédérer ? Secouer ?
Oui, complètement. Cet EP est un échantillon de ce qu’on appelle nous le « club rock » : le rock au service de l’electro et l’electro au service du rock. Et c’est à peu près ce que tu mentionnes : fédérer, bouger, secouer, puissance, énergie, fougue, danse…
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> Avant Connection Loss, le nouvel EP à venir, il y a eu We Are Caesaria et Come On and Dance. Comment avez-vous envisagé cette troisième production ? Comment l’avez-vous pensé à la suite de We Are Caesaria, sorti en 2018 ?
On a voulu aller encore plus loin dans cette idée de « club rock » en ayant un opus avec une vraie couleur et des titres ouverts et tranchés pour exprimer le plus largement possible ce « club rock ». Donc, on était assez serein sur ce qu’on voulait. Le choix du producteur, des titres et des thèmes abordés se sont faits dans une vision globale et c’est hyper jouissif d’avancer dans un cadre, en l’occurrence, le cadre c’est la phrase qu’on se répète sans cesse : « c’est club-rock ça ou pas ? ».
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> Vous avez travaillé avec Brett Shaw, producteur de Foals également, comment l’avez-vous rencontré et comment s’est passée la collaboration ?
La couleur des deux derniers Foals était ce qu’on recherchait : un côté feutré un peu typé 90s et, en même temps, des titres modernes mêlant électro et rock. Donc on l’a contacté en lui envoyant des home demos, il nous a répondu qu’il kiffait et quand est-ce qu’on était disponible ! C’était fou !
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> Il y a une nette inspiration anglaise dans votre univers. Quels sont les groupes et les artistes que Caesaria écoute au quotidien et qu’est-ce qui nourrit l’inspiration du groupe (aussi bien au niveau musical que cinématographique, visuel, littéraire…) ?
Il y en a un paquet. Des Clash jusqu’aux groupes de la vague rock indie des 2000s évidemment, mais aussi tous ces nouveaux punk rockers comme les Fontaines D.C., Shame etc. qui font du bien dans le paysage musical actuel. J’ai vécu aussi à Brighton, gros vivier culturel et musical, qui doit, je pense, m’inspirer inconsciemment.
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> Trois EP bientôt, on imagine que la prochaine étape serait le 1er album. Vous y pensez ?
Oui, complètement. Comme je l’ai dit avant, cet EP est un échantillon du club rock, demain l’idée sera de faire un album disant : voici le premier album de club rock héhé.
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9) Question bonus : comment Caesaria gère le confinement ? :)
Comme on peut : voir la covideo sur le site de Jack
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Merci Caesaria !
Bisous de loin
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