Thomas Kuratli, alias Pyrit, annonce la couleur avec ce second album Control. On ne va pas procéder à un copié-collé de sa biographie, mais néanmoins vous glisser quelques clés sur ce disque.
Le précédent, UFO, évoquait, lui, la transformation d’un homme en machine. Sa suite est donc toute trouvée, puisque nous sommes désormais au sein de celle-ci, tout en conservant notre esprit, errant dans ce décor d’un acier glacial et lugubre.
Dès l’ouverture, Control I, on ignore totalement où l’on se situe. On perçoit péniblement les sons, rendant l’atmosphère toujours moins accueillante. L’ambiance reste principalement ténébreuse, mais néanmoins calme. La voix de Pyrit s’avère également posée, lors des phases que l’on considérera classiques. Celles à effets vocaux changeant évidemment la donne.
L’impression d’avoir trouvé une certaine source d’espoir au milieu de ce dédale, se fait sentir à mi-parcours de Monody. Le ton devient alors soutenu, nous laissant entrevoir une issue. Cela semble se confirmer, au travers d’une approche vocale complètement différente sur Another story. Une autre histoire, une autre voix pour une autre voie. Une issue ? On peut et l’on veut l’interpréter ainsi.
L’influence noise se démarque davantage sur la seconde partie de l’album. De sons semblant sortir de l’espace, Spit It Out, à d’éventuels courants d’air par la suite. Puis des crépitements, fondant vers une bulle abyssale.
On ne maitrise absolument rien au cours de Control ! Pyrit se laissant aller au gré de ses envies, pour mieux surprendre notre esprit, durant son parcours au sein de cette machine peu accueillante. Il faudra pourtant la faire sienne. Le multi-instrumentiste a justement su apporter des passages où l’on pense s’en sortir. Pour en fin de compte mieux nous piéger, dans une pièce plus froide que la précédente.
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