Ce vendredi 18 mai, Quiet Dan sortait When The Earth Was Flat, un premier album plein de promesses.
Quiet Dan maitrise la folk et pas qu’un peu. A sa manière, il tisse des chansons intenses et personnelles, poétiques et délicates. L’artiste, né en Israël de parents cinéastes, a un bagage peu commun, construit autour de longs séjours à New York, d’une fascination pour la culture Américaine, du rock et de la scène grunge des années 90. Par la suite, il s’est intéressé au blues, à la folk, à Leadbelly et à Lightin’ Hopkins. Il a appris la guitare et est monté sur les scènes de Tel Aviv. La musique, il connait bien et ça se sent. Sa rencontre avec Charles Mingus, bassiste/compositeur de jazz finira de le convaincre de la voie à suivre et il choisit alors de partir étudier le jazz et la composition à Paris, puis multiplie les rencontres venant de tous les horizons : blues, folk, chanson française, jazz, musique d’Europe de l’est…
Quiet Dan a du talent et des connaissances plein les poches. Sans oublier une quantité de chansons, qu’il va mettre en musique avec le bassiste/guitariste Antoine Reininger (Axel Bauer, DBFC) et le batteur/claviériste Mathieu Penot (Sandra Nkaké, Yom).
Ensemble, et exilés dans une maison de campagne en Picardie, les trois musiciens trouvent un accord parfait en jouant les chansons en « live ». When The Earth Was Flat naît alors dans cette immédiateté, sans ingénieur du son. Riche de ces expérimentations, l’album possède cette atmosphère brute, réelle et sans fioriture, qui découle alors de cet enregistrement peu commun.
La production dévoile une émotion simple, presque sauvage, mais si naturelle. En dix titres, Quiet Dan nous offre des instants d’une grande pureté, bercés par une folk un brin chimérique, se mélangeant à un rock quasi primitif et à des notes électro savamment disposées par-ci par-là. Le résultat est chaleureux et plein d’attraits.
Quiet Dan signe-là un premier album réussi, qu’il soutiendra sur la scène de la FGO Barbara, à Paris, le 23 mai prochain.
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