Jonathan Wilson est un musicien américain et faire sa bio nécessiterait un article de 250 lignes tellement il a contribué à de nombreux albums (Waters, Wilco, Badu etc). Mais c’est de la partie album solo dont il est question ici, avec Rare Birds, sorti le 2 mars 2018.
Jonathan Wilson est un magicien qui utilise les instruments comme un sablier. Il étire la musique et le temps pour créer des nappes sonores qui nous aimantent littéralement vers des morceaux qui possèdent une maitrise des arrangements démentielle. D’un titre à l’autre il prend le temps d’être rapide ou bien il ralentit son tempo dans une attaque… c’est déstabilisant, presque hypnotique mais le résultat laisse pantois.
Mélancolique mais jamais nostalgique, Rare Birds est une œuvre qui rappelle les années 70 et 80. On pense immédiatement à Gilmour pour la qualité des compositions et la maitrise de la guitare, mais également à Peter Gabriel, pour l’ambiance. Mais pour autant, Rare birds ne tombe pas dans l’hommage ou la copie, c’est un album résolument moderne, tourné vers l’avenir, un véritable oiseau rare.
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