A l’occasion du Printemps de Bourges 2017, nous avons eu la chance d’échanger rapidement avec la Québécoise Safia Nolin.
.
> Il ne reste plus beaucoup de temps avant ton concert au Printemps de Bourges… Comment te sens-tu ?
Un peu stressée. Beaucoup stressée en fait. J’ai quand même hâte. Ça fait une semaine que je n’ai pas joué mais j’ai hâte là.
.
> Tu joues avant Vincent Delerm. Est-ce que c’est un artiste que tu connais ?
A peine, mais j’ai des amis à Montréal qui sont vraiment fan de Vincent Delerm et ils m’ont fait écouté ces dernières semaines et c’est vraiment bien. Les textes sont beaux, les arrangements sont fous. J’ai hâte de voir son spectacle.
.
> On a vu que tu connaissais l’artiste Pomme. Comment l’as-tu rencontrée ?
On a des amis en commun. C’est Pierre Lapointe qui nous a présentées il y a un an environ.
.
> Et vous faites des choses ensemble musicalement ?
On a fait une cover de Noël ensemble, mais on n’a rien fait musicalement encore.
.
> Et vous aimeriez faire quelque chose toutes les deux ?
Je ne sais pas, surement un jour. Moi j’aime beaucoup ce qu’elle fait.
.
> Niveau actualité, tu as participé à un projet en hommage à Richard Desjardin. L’album va sortir bientôt. Est-ce que tu peux nous en parler un peu plus ?
Richard Desjardin c’est comme le plus grand poète du Québec pour moi en ce moment. C’est un album qui va être vraiment bon, parce qu’il y a beaucoup de mes amis et mes amis sont vraiment bons. Je m’en rends compte (rire). L’album est d’une grande qualité. Desjardin est dur à reprendre car tu ne peux pas vraiment t’approprier sa chanson. J’ai écouté des extraits et tout le monde a fait un beau mélange entre se plier et suivre la chanson comme elle est à la base. De ce que j’ai écouté des autres titres, je pense que ça va vraiment être un merveilleux album.
.
> Cette année tu as également sorti un album de reprises, qui s’appelle Volume 1. Est-ce que cela signifie qu’il y aura un Volume 2 ?
Oui. Je l’espère en fait. Je ne sais juste pas ce que je veux chanter. Je ne sais qui est-ce que je veux mettre. Je ne sais pas quand non plus, ça peut être dans deux ans, dans deux mois… Je ne sais pas.
.
.
> Et est-ce que tu travailles sur un deuxième album avec tes propres compositions ?
Oui. Mon album Limoilou est sorti en septembre 2015 et depuis la sortie jusque septembre 2016, je n’ai pas arrêté de tourner. J’ai fini ma tournée en septembre et là je prends un an pour finir de l’écrire, de l’enregistrer et puis il sortira en septembre 2018 en fait. Ce n’est pas une vraie date. Il n’y a pas de date, de mois… En vrai ce sera automne 2018. Je travaille lentement mais surement là-dessus.
.
> Concernant l’exploitation de Limoilou, tu penses faire d’autres clips ?
Je ne sais pas. En fait c’est un peu étrange, c’est un peu n’importe quoi. Ici, c’est un autre marché complètement différent. En côtoyant des gens, je me rends compte que l’industrie est complètement différente. Je ne sais pas, peut-être qu’il va falloir que je sorte des choses ici, qui sont différentes du Québec. Je suis vraiment confuse. Je ne voudrais pas dénaturer mon projet. Mais potentiellement il faudrait que je fasse un nouveau clip. Je sais que je pense sortir des sessions live… Je ne sais pas trop ce qu’il faut que je fasse.
.
> Tu es entourée par une maison de disque française ?
Pas encore. On est en train de négocier. J’ai un tourneur depuis 1 an environ. Je commence à peine à connaitre des gens dans l’industrie. C’est vraiment « funky », c’est comme recommencer ma carrière à zéro. C’est difficile mais c’est fun.
.
> Et l’industrie au Canada, c’est comment ?
C’est beaucoup plus ouvert. Je ne sais pas comment expliquer. Il n’y a pas vraiment de restriction. On fait un petit peu n’importe quoi. Le concept des majors n’existe pas au Québec. On a beaucoup beaucoup de libertés.
Merci Safia !