Le 23 octobre dernier, Arman Méliès dévoilait son 5ème album : Vertigone. L’artiste originaire de Paris offre alors un successeur de grande qualité à sa production AM IV.
Si AM IV était davantage électronique, plus synthétique, Vertigone est tout autre chose. Retour aux racines, là où le son est pur, que l’essence du blues sonne dans le son des guitares et que la voix raconte, livre et dévoile. Pas de fioriture, ni masque dans Vertigone, Arman Méliès a muri cette dernière œuvre pendant la tournée de Julien Doré, en loge. Il se retrouve alors avec neuf titres et de nouveaux musiciens pour l’accompagner. Il confie la réalisation et le mixage de l’album à Antoine Gaillet, et sort un album foisonnant, où la guitare et la voix reprennent leur droit et s’imposent comme éléments phares. Sans pour autant se passer de sonorités électroniques, l’artiste construit un univers puissant, chargé d’images, de sons et d’histoires. L’instrumentation côtoie des textes qui imposent leurs rythmes et forment un tout à la fois lyrique et ombrageux.
Avec Vertigone, Arman Méliès signe un album fiévreux, qui donne le vertige et nous rappelle qu’il a bel et bien sa place au cœur de la scène indie-rock.